Avant les opérations "Rues propres" et "Mains propres" durant le long règne de Bouteflika, l’Etat algérien (Bouteflika, ses parrains invisibles ou quelques personnalités honorables encore au sommet de l’Etat) immobilisé par les maffias de plus en plus nombreuses a essayé de lancer plusieurs opérations d’assainissement de grande envergure, confidentielles, secrètes mais connues de tous les grands cadres de l’état en fonction :

• Une opération "Diplômes" pour vérifier la véracité des diplômes présentés lors de leur recrutement par tous les hauts fonctionnaires de l’état et dirigeants d’entreprises publiques en fonction (Hein Tou !). Les dénonciations pleuvaient et on devait faire quelque chose. Une note en ce sens d’Ouyahia existe. Opération irréalisable. Des ministres, des walis, des responsables ayant pignon sur rue et 90% de l’encadrement de certaines importantes wilayas du pays (Alger et Oran par exemple) sont concernés. Le semblant d'Etat qui nous gouverne allait se dénuder et l’opération a évidemment capoté.

• Une opération «Service national» pour exclure de la responsabilité des services de l’état, de ses démembrements, de ses hautes institutions et importantes sociétés tous ceux qui ont magouillé pour échapper à leur devoir d’effectuer le service national (hein M.Sellal !). En effet comment peut-on défendre les intérêts d’un Etat qu’on a escroqué ? Un échec aussi. Une note en ce sens existe aussi. Les personnes concernées tapis aux plus hautes fonctions de l’Etat (Les mêmes citées ci-dessus) ont aussi fait capoter l’opération.

• Une opération "Identification des responsables des services de sécurité occultes" et le suivi de leur action par les autorités locales. Pour cette opération, y a pas photo, elle n’a même pas commencé !

Alors M. Abdelmalek Sellal l’insoumis du service national arrêtez de nous mener en bateau, en attendant le Big Bang inéluctable vous ne pouvez rien faire, surtout vous avec toutes les casseroles que vous trainez.

Houari Metahri