Egypte : une manifestation anti- Frères Musulmans et agression sexuelle contre une journaliste
Vendredi, des milliers d’égyptiens se sont regroupés Place Tahrir, pour crier leur hostilité au parti des Frères Musulmans au pouvoir. Lors de cette manifestation, une journaliste de France 24 a été victime d'agressions à caractère sexuel.
Des milliers d’égyptiens ont manifesté sur l’emblématique Place Tahrir pour dénoncer le parti au pouvoir des Frères musulmans dont est issu le président Mohamed Morsi. Les participants sont, en partie, issus du Courant populaire, du Mouvement du 6 avril constitué essentiellement de jeunes pro-démocratiques et des Socialistes révolutionnaires. Ils ont scandé des slogans hostiles à l’Assemblée constituante "à bas l’Assemblée constituante" ou encore "vie et liberté" ou encore "L’Egypte n’est pas vierge". Aux revendications socioéconomiques portant sur un seuil minimum des salaires s'ajoute l'exigece de la reprise du procès des responsables de meurtre des manifestants lors de la révolte de 2011. Parmi les manifestants issus de courants politiques de gauche, des partisans de l’ancien président Hosni Moubarek, destitués en février 2011 ont également participé à cette mobilisation.
Mais la manifestation a tourné court. La correspondante en Egypte de France 24 Sonia Dridi a été agressée et victime d'attouchements à caractère sexuel. Elle a raconté avoir été encerclée par une foule composée essentiellement de jeunes hommes, qui ont commencé à la toucher alors qu'elle intervenait en direct sur la chaîne d'information en continu. Elle a été sauvée par un ami. France 24 a condamné hier, samedi, cette énième agression sexuelle contre les journalistes en reportage en Egypte. Récemment, les témoignages venant de la place Tahrir faisant état de véritables agressions sexuelles, voire des viols, se sont multipliés, sans susciter de réaction des autorités. Ces agressions ont été particulièrement médiatisées après l'agression sur la place Tahrir de la journaliste américaine Lara Logan le 11 février 2011, jour de la démission du président déchu Hosni Moubarak. En novembre 2011, une journaliste de la chaîne France 3 avait également été agressée sexuellement lors d'une manifestation qu'elle couvrait place Tahrir. Peu avant elle, une journaliste égypto-américaine avait fait état de violences sexuelles de la part de policiers. Cette agression manifeste contre une journaliste française est-elle le fait d’islamistes des Frères-Musulmans ou du parti salafiste Nour qui chercheraient à casser le mouvement ? Lors de ces agressions, la police n’est pas parvenue à arrêter les auteurs. Ces agressions à carctère sexuel commises sur la place Tahrir ne semblent pas être liés à la nature des manifestations qui s'y sont tenues. Ce qui parait évident, les auteurs agissent en toute impunité et ils ne sont pas, à ce jour, identifiés.
L.M/Agences
Commentaires (1) | Réagir ?
C'est une manie chez ces peuplades arriérées ! Combien de femmes ont été victimes de leurs agissements depuis le début de leur soit disant "révolution" ? Des centaines certainement. Pendant l'ère de Moubarak c'était pareil, un ami à moi m'a raconté comment ces pou... rris ont tenté de s'en prendre à des jeunes filles Algériennes, en vacances à Chrm Echeikh dans le cadre d'un voyage organisé.... Sans le secours des jeunes hommes du groupe elles auraient été violées sans aucun doute. Et ces ces sauv.. ages frustrés qui nous ont traités de "barbares"..... eux les "moutahazirines", les civilisés....