Les militants du Mjic subissent comme de nombreux autres les pressions et harcèlements policiers. Dans un communiqué, le Mjic a indiqué que "la justice algérienne aux mains de la police politique !". Ce Mouvement né en plein printemps arabe pointe ces "harcèlements judiciaires et policiers que subissent les militants politiques, syndicalistes et des droits de l’Homme". De ce fait, le MJIC appelle  les citoyens "à observer un sit-in devant le tribunal de Bab El Oued où se déroulera le procès injuste des camarades Abdou Bendjoudi (responsable de communication du MJIC), Yacine Zaïd (syndicaliste et membre du conseil national de la LADDH, Ligue algérienne pour la défense des Droits de l'Homme), Lakhdar Bouzini (syndicaliste et membre du Syndicat national autonome du personnel de l'Administration Publique Snapap), et Othmane Aouameur (membre du Réseau pour la défense des libertés et de la dignité, RDLD)."

Selon le Mjic, les quatre militants, sont accusés ""d’incitation à attroupement non-armé" pour avoir soutenu leur camarade Abdelkader Kherba (membre de la Coordination nationale pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) et de la LADDH)"

Dans ce communiqué, le MJIC annonce qu’il a pris "les dispositions nécessaires auprès du rapporteur spécial des Nations unies, et informé l’opinion nationale et internationale de ces graves dépassements de la justice algérienne, l’instrument de répression de la police politique qui dirige le pays". Et en soutien à ses militants il appelle à un rassemblement mardi devant le tribunal de Bab El Oued, à Alger.

Yacine K.