Menaces d'Aqmi : la France déterminée à faire libérer les otages
Après la menace d'Al-Qaïda au Maghreb islamique de tuer les otages français enlevés au Niger en 2010, le quai d'Orsay a affirmé ce jeudi sa "grande détermination" à les faire libérer.
Selon les informations communiquées au journal télévisé de TF1, Le ministère des Affaires étrangères a affirmé jeudi sa "grande détermination" à faire libérer les otages au Sahel, en refusant de commenter la menace d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de les tuer si Paris intervient au Mali. "Comme l'a indiqué le 13 septembre le président de la République, tout est fait, avec la plus grande détermination et responsabilité, pour que nos compatriotes puissent retrouver tous leur famille et leurs proches", a-t-il ajouté. Le Quai d'Orsay a indiqué procéder à des "vérifications" sur le message d'Aqmi qui a été publié sur un site internet mauritanien généralement bien informé. "Nous ne savons pas à qui on peut attribuer ces déclarations", a observé une source diplomatique, relevant que certains propos de la déclaration relevait "d'une rhétorique sans grand intérêt".
La source du site mauritanien Saharamédias se référait notamment à un passage de la déclaration d'Aqmi reprochant à la France d'appeler à envahir le nord du Mali et ajoutant que "cette initiative folle (...) noiera la France toute entière dans les marécages de l'Azawad" (nord du Mali)". Dans ce message adressé aux familles des quatre otages enlevés en 2010 à Arlit au Niger, Aqmi fait toutefois part de sa "disponibilité" à négocier sur leur sort.? La menace d'Aqmi survient au moment où l'Afrique de l'Ouest étudie les conditions d'un déploiement d'une force africaine au Mali, pour aider l'armée malienne à reconquérir le nord. Fin août, François Hollande avait annoncé que la France appuierait "logistiquement" cette intervention à la seule condition qu'elle soit organisée "dans le cadre de la légalité internationale" et décidée par les Etats africains.
Les groupes terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique, principalement Ansar Eddine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest, qui occupent les trois régions administratives du nord du Mali - Tombouctou, Gao et Kidal - ne cesszent d'élargir leur territoire, progressant ainsi à la lisière des régions du Sud.
Selon le Quai d'Orsay, une réunion à haut niveau sur le Sahel, prévue le 26 septembre à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, a fait l'objet de discussions jeudi entre le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra, en visite à Paris.
Les six otages français retenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) "sont toujours en vie", a affirmé mercredi à Paris le président du Burkina Faso Blaise Compaoré, dont le pays a souvent été impliqué par le passé dans les négociations pour libérer des otages au Sahel. "Ce que nous savons, comme le gouvernement français et la plupart des pays voisins, c'est que les otages sont toujours en vie", a déclaré à France 24 M. Compaoré, qui effectue une visite de trois jours en France et a rencontré mardi son homologue français François Hollande.
Par ailleurs, le président François Hollande s'est engagé mercredi dans la lutte "contre toutes les formes de terrorisme", qui fera l'objet d'un projet de loi tirant notamment les leçons des fusillades de Toulouse et Montauban, au printemps dernier.
LM/Agences
Commentaires (1) | Réagir ?
Eh oui, les pays qui chérissent leurs enfants. Ce pays a même envahi le nôtre à cause d'un geste anodin à l'encontre de son consul.
En France, quand un soldat meurt en Afghanistan ou ailleurs, le président organise des funérailles officielles pour lui rendre hommage national.
Maintenant que nos frères sont tués au Mali par les musulmans, on comprend mieux pourquoi notre président a besoin de construire le 3ème plus long pénis du monde à Alger.