Le Réseau de Défense des Libertés et de la Dignité (RDLD) estime que "la liberté de manifester est liée à la question de l’occupation de l’espace public, au moment où le pouvoir prétend faire avancer l’Etat de droit en luttant contre le commerce informel, il refuse l’action citoyenne. C’est une contradiction entre le discours et la pratique".

Les initiateurs de la pétition, qui ont déclaré  être "déterminés à mener une bataille politique pour reconquérir le droit à manifester et pour mettre fin à l’instrumentalisation de la justice" ont demandé "la fin de toutes les interdictions de manifester", ils ont aussi exigé "l’abandon des charges retenues contre les militants algériens des droits de l’Homme" et ont réclamé "la protection des défenseurs des droits de l’Homme".

Contacté par Le Matindz, Othmane Aouameur, membre du RDLD et un des quatre militants qui vont passer ce 25 septembre devant la justice pour avoir appelé à un rassemblement de soutien à un autre militant, et sont poursuivis pour "attroupement non armé", a lancé cet appel "Le réseau de défense des libertés et de la dignité lance un appel à tous les Agériens, collectifs citoyens, syndicats, ligues des droits de l'homme, partis politiques et tous les intellectuels pour signer la pétition qui demande la consécration dans les lois de la république d'un droit constitutionnel qui est celui de la liberté de manifester, de dire non, de protester, d'exercer l'un des droits élémentaires du citoyen qui lui permets d'exister et de revendiquer."

Madjid Serrah

Pour signer la pétition : Tous unis pour le Droit à manifester