La FAF mettra le paquet pour un match de prestige. "Nous sommes toujours en négociations avec nos homologues brésiliens pour l'organisation d'un match amical le 14 novembre ici en Algérie, à l'occasion du cinquantenaire de la FAF. Pas plus tard qu'hier (jeudi, ndlr), nous étions en pourparlers pour faire aboutir l'accord", a souligné le premier responsable de la FAF à la radio nationale.

Appelé à révéler les exigences financières de la fédération brésilienne (CBF) pour donner la réplique aux Verts, Raouraoua révèle la somme de 3 millions de dollars.

"Au premier lieu, la CBF a exigé la mirobolante somme de 3 millions de dollars, chose qui n'était pas dans nos cordes, après des contre-propositions, nous avons réussi à faire baisser le montant à 1,5 million de dollars. Nous comptons sur nos sponsors pour garantir cette somme et faire venir le Brésil en Algérie au grand plaisir de nos supporters", a t-il ajouté, révélant qu'il rencontrera le président de la CBF prochainement à Zurich (Suisse), en marge des réunions de la fédération internationale (FIFA), pour trouver un accord final.

S'agissant du stade qui abritera ce match amical international, le président de la FAF a souligné que "le stade du 5-Juillet d'Alger est le mieux indiqué, à condition que sa pelouse soit dans un bon état". Enfin, Mohamed Raouraoua, a indiqué que la sélection du Brésil est l'adversaire qui "tient mieux la corde" pour venir en Algérie, à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de la FAF.

Cette rondelette somme va donc être dépensé pour 90 minutes de plaisir de voir une grande équipe de football à Alger. quand on connaît l'état des terrains de football et le manque ahurissant de lieux sportifs, il y a lieu de sep oser des questions sur la manière avec laquelle est géré l'argent public. Cette somme énorme qui aurait pu servir à bâtir des dizaines de stades ou des complexes sportifs.

La seule et unique fois qu'une équipe nationale de football du Brésil est venue c'était en juin 1965. Le match a eu lieu à Oran, deux jours avant le coup d'Etat mené par Boumediene, Bouteflika et leur clique. A l'époque, Ahmed Ben Bella président et passionné de football, voulait voir évoluer l'EN de football affronter le Brésil de Pelé. Ben Bella ne savait pas que ses heures de liberté étaient comptées. Cela lui coûtera 14 ans de prison.

Yacine K./APS