Les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent, les problèmes se transfèrent de cycle en cycle, la réforme continue de perturber l’ensemble du système scolaire. En septembre 2008, les collèges accueillaient la double cohorte d’élèves en première année moyenne avec des problèmes de tous genres. En cette rentrée scolaire 2012/2013 le problème est transféré dans nos lycées avec une augmentation d’effectifs de plus 198000 élèves, et les conditions d’accueils reste presque les mêmes vu le nombre de plus de 600 lycées inscrits et non encore réalisé. Ce qui sans doute mettra les travailleurs dans de mauvaises conditions de travail (surcharge des classes, manque d’encadrement et un déficit flagrant d’infrastructures d’accueils sanitaires et les moyens pédagogiques ainsi que le manque du personnels de surveillance), ce qui va créer des comportements violents chez nos élèves. Alors que la violence est déjà en augmentation dans notre société.

Les programmes sont inadaptés, la pédagogie n’est pas la priorité du système, le statut particulier du travailleur n’a pas pris en considération toutes les revendications  des travailleurs, les concours de recrutement ne sont pas transparent, l’impunité et l’incompétence continuent à régner dans les postes de responsabilités, les vautours et rongeurs continuent à sucer le sang et la sueur des honnêtes travailleurs, la raison et la morale non pas leurs place devant les muscles et l’argent, certains syndicats sont atteints de la politique de Bismarck, diviser pour régner et de l’esprit d’intervention individuel et relationnel que de l’esprit revendicatif global, Alors que d’autres (les syndicats autonomes au sens propre du terme ne sont pas associé dans la réflexion aux débats et la prise de décision dans le secteur.

Les œuvres sociales sont toujours gelées, les rappels ne sont pas versés, les promotions ne sont pas régularisés. Pour tous ces points non pris en charge la rentrée scolaire s’annonce difficile.   

En conclusion tous les signaux sont au rouge : Rebbi yestar

Le Satef est toujours fidèle à ses principes de défendre les droits moraux et matériels des travailleurs, demeure toujours contre le népotisme, les passe-droits, le favoritisme et les entraves administrative à l’exercice syndical. Le Satef appelle tous les travailleurs du secteur de l’éducation à demeurer vigilants, solidaires, unis  et mobilisés afin de défendre leurs dignités et mettre un terme à  toutes les pratiques mafieuses et corruptrices.

Travailleurs de l'éducation et de la formation, unissez-vous ! 

Vive le Satef, vive la démocratie, vive le pluralisme syndical, vive la solidarité syndicale, non à la corruption et aux passe-droits, non au favoritisme..