Le gouvernement Sellal et l’humeur du Joumlouk !
Il y a quelque chose de déconcertant dans les réactions politico-médiatiques à la nomination du gouvernement Sellal.
Depuis des semaines, toute l’animation politique algérienne tourne autour de la révision constitutionnelle – prélude à la succession à la tête de l’Etat – et voilà que, de concert, tous les commentateurs affirment attendre ce gouvernement sur un autre registe, celui de la réforme économique !!
Il aurait été normal, au vu des velléités "transitionnelles" affichées de ci, de là, que certains s’étendent sur le degré d’"ouverture" de cet exécutif. Sur ce grand écart qui consiste à inviter prédateurs et proies à la même table. La raison aurait pu suggérer qu’au vu de l’actualité internationale la vitrification du MAE, à la tête duquel trône un nouveau Benbouzid, retienne quelque peu l’attention. Eh bien non ! C’est sur le terrain de la réforme économique que les commentateurs situent leurs attentes. Les quelques mois qui les séparent de 2014 ne les font pas interroger sur les contraintes et limites que cette proximité fait peser sur l’action du gouvernement.
Quelles attentes ! Et, qu’est-ce qui ferait que ce gouvernement, au contraire des précédents, soit en position de relancer ou de réformer l’économique ? Lui appartiendrait-il de définir une nouvelle politique ? L’Algérie serait-elle sortie du diktat triomphant de la bureaucratie rentière concentré dans la formule, toute algérienne, qui édicte que "le gouvernement applique le programme du chef de l’Etat" ?
Ce gouvernement, pas plus que ce parlement, n’ont pas le moindre rôle dans la définition de la politique nationale. Elle est élaborée dans les arcanes du sérail, et portée par le Joumlouk, comme son œuvre et sa création. Alors, celui-ci a-t-il changé ? Ou bien, nos "commentateurs" sont-ils au fait d’un changement de son humeur depuis que les Chinois ont entamé la réalisation du temple pharaonique ?
La réponse est certainement occulte. Dans le pays du Joumlouk tout-puissant, chacun meuble a son rôle comme il peut.
N’empêche que dans quelques jours, ou quelques semaines, ces mêmes commentateurs viendront nous vendre le gouvernement Sellal, en gouvernement de transition ou d’union nationale, avant de nous expliquer qu’il doit, sur des mois, se restreindre à jouer un rôle technocratique à l’heure de la cooptation présidentielle. Alors, gouvernement de la réforme ou de la relance économique….
Mohand Bakir
Commentaires (12) | Réagir ?
Ce qui est triste, c'est le fait pour Bouteflika d'avoir dépossédé le peuple Algérien de ses biens et que lui même ne peut pas savourer ses richesses, puisque malade, sa santé ne lui permettant pas d'en profiter, il n'a pas d’héritiers ce seront donc ses frères, sœurs et neveux qui vont se partager sa fortune (biens mal acquis profitent a autrui) . dans quelques mois ou années, il rendra compte devant l’Éternel et personne ne pourra sauver son âme, même pas la construction de la grande mosquée d'Alger.
Dans son enquête, le magazine Challenge classe la fortune de Bouteflika parmi celles des « invisibles », les moins apparentes car provenant du pétrole.
On lit, en effet : "Ces autocrates arabes sont tous dotés d'un insatiable appétit de richesses, résume Maud Perdriel-Vaissière. Mais leur façon de s'enrichir dépend des ressources du pays. S'il n'y a pas de pétrole, il faut spéculer sur le foncier, s'arroger des participations ou prélever des commissions. Si l'or noir est là, il suffit de prélever sa part et de placer le cash. Ces dernières fortunes sont les plus liquides, donc les mieux cachées. " Ainsi de celle, en Algérie, du président Abdelaziz Bouteflika, encore en poste malgré la contestation de la rue. Officiellement, il ne disposerait que de deux appartements à Alger. Mais, selon des opposants algériens, il aurait détourné avec les généraux une trentaine de milliards de dollars, placés du Liechtenstein au Brésil »
Ce que possède officiellement Abdelaziz Bouteflika
Dans sa déclaration de patrimoine, en février 2009, le président avait écrit ceci :
«Je soussigné, Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, demeurant au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, Alger, candidat à l'élection à la Présidence de la République, prévue le 9 avril 2009. En application de l'article 157 de l'ordonnance 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral. Déclare être propriétaire des biens ci-après:
I- Biens immobiliers :
Une maison individuelle sise à Sidi Fredj (commune de Staouéli) suivant acte enregistré sous le n° 226 du 11. 11. 1987.
Une maison individuelle sise rue de la Rochelle, Alger, suivant livret foncier n° 70-68/07 du 11/12/2007.
Un appartement sise au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, suivant livret foncier n° 29-39/07 du 26/06/2007.
II- Biens mobiliers
Deux (02) véhicules particuliers.
Déclare qu'il n'est propriétaire d'aucun autre bien à l'intérieur du pays ou à l'étranger. »
Mais l’opinion fait la moue.
Elle n’oublie pas que le 22 décembre 1981, Bouteflika fut poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. ». La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l’équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.
Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. La réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État. »
De plus, l’opinion sait que les proches de Bouteflika se sont enrichis avec Khalifa, notamment ses frères.
Les personnes impliquées dans le scandale Sonatrach (Khelil, Hemche), sont des intimes de Bouteflika.
Personne ne peut croire aujourd’hui que celui qui parlait des 15 chats et qui a su au moment opportun se débarrasser des responsables «encombrants», est complètement innocent de la rapine qui s’est installée dans le pays depuis que les prix du pétrole ont connu une augmentation sensible et que la tirelire de l’Etat est devenue fort alléchante.
Les scandales financiers se sont succédé à un rythme soutenu, plaçant le pays parmi les pays les plus corrompus du monde. Aucun haut responsable n’a été jugé. Même lors du jugement du hold-up du siècle en Algérie, à savoir l’affaire Khalifa, les ministres dont la responsabilité était avérée sont venus au tribunal de Blida en témoin et reparti en témoin, par la grâce de la juge en charge de ce procès et de la justice de nuit.
Même le ministre des Finances de l’époque, qui a eu un aveu fort révélateur devant la juge obstinée à épargner les hauts responsables de sa majesté, en disant «qu’il n’a pas été assez intelligent», s’est vu propulser au poste du premier responsable de la diplomatie du pays, une diplomatie dans laquelle continue à activer le plus vieux diplomate du monde, Missoum Sbih et dans une capitale-clé pour l’Algérie (Paris). Missoum Sbih a, aujourd’hui, 82 ans. Le pouvoir n’ayant pas tiré de leçons de l’affaire Khalifa qui a lourdement terni son image, voilà qu’il récidive avec les affaires de l’autoroute, le FNDRA, Sonatrach, des barrages. Le président ne peut pas endosser toute la responsabilité au gouvernement, il est personnellement responsable de la systématisation de la rapine et de la corruption en Algérie. Ce triste épisode de la gestion du président Bouteflika ne peut renvoyer qu’à l’absence de projet ou de stratégie de développement pour le pays qui traverse une période rare d’aisance financière, il a gouverné et continue à le faire sous l’emprise de l’improvisation. C’est là, la triste vérité de 12 ans de règne sans partage.
G. D.
le matindz
Pour l'affaire khalifa, on ne sait toujours pas qui a donné ordre aux opérateurs du secteur public de transferer leurs avoirs vers la banque khalifa? les responsables du secteur public ne sont pas tous fous sauf quand ils recoivent des ordres de gens malades haut placés ou proche de la stratosphére. le patron de l'ugta qui a fait un virement de fonds de centaines voir de milliers de milliards vers khalifa banque, doit s'expliqué et dire qui lui a donné l'ordre de faire une telle chose. les autres aussi. pour ceux qui ce sont enrichis sur le dos de khalifa c'est une histoire courante depuis 1962, depuis que les algériens sont devenus libres de voler et de s'enrechir illicitement. il y a bien quelqu'un derriére khalifa? une personne, un clan, ou un groupe. khalifa n'est pas parvenu tout seul. khalifa est l'ami de toute la haute sphére algériénne.
Il est clair que tu es juste jaloux de la richesse de Boutesrika :)
Vous avez tout compris.. !nous sommes jaloux de voir avec quelle célérité said bouteflika est passé des sandwichs karantita de babezzouar aux mets succulents de chez harrolds à londres.. !!
De mohamed Essnaiki (snack 4 saisons) à mohamed el fayaed... ! que de chemin franchi sur le dos de la pauvre algérie!