Les éléphants blancs de l'Algérie !

Mohamed Leksaci, président de l'ABCA.
Mohamed Leksaci, président de l'ABCA.

Définition éléphant blanc : Un éléphant blanc est une réalisation d’envergure, souvent prestigieuse et d’initiative publique, qui s’avère plus coûteuse que bénéfique et dont l’exploitation ou l’entretien devient un fardeau financier.

L’Afrique dépassée, surclassée, hors-jeu, fuyant les réalités du développement et de la démocratie, multiplie les éléphants blancs. Après le grand éléphant blanc, l’Union africaine (dont nous connaissons le rôle égal à zéro au Sahara occidental, Somalie, Libye, Mali etc), les centaines d’autres organisations interafricaines inutiles, financées pour une grande part par le contribuable algérien (la Libye partie, il ne reste plus que nous), qui n’ont aucune activité, même pas un site Internet.

Le producteur en chef, le chef de file, l’Algérie, vient d’exhiber sa dernière création : une Banque centrale africaine sous l’égide de l’Association des banques centrales africaines (ABCA) dont la présidence échoit au gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Une banque qui n’existera jamais et dont les dirigeants j’en suis sûr, sont déjà nommés et s’occupent de leur installation prochaine. Une Banque centrale africaine, quelle blague !

Notre pays n’a pas que l’Afrique pour terrain de jeu. Il a un vaste terrain pour jouer : le Maghreb, le monde arabe, le monde francophone, le monde méditerranée ! Combien de fonctionnaires internationaux inutiles nous coûte tout cette agitation ? Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, peut-il nous le dire ? Je parie que non, car personne ne le sait.

A titre d’information, en matière de contrôle public des comptes, un domaine où nous ne pouvons pas cacher que nous sommes loin d’être performants, l’Algérie est membre des conseils exécutifs des organisations internationales suivantes :

- Organisation Iinternationale des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI)

- Organisation africaines des cours des comptes  (AFROSAI)

- Organisation arabe des cours des comptes (ARABOSAI)

- Comité maghrébin des cours des comptes (CMCC)

Et ce n’est pas une plaisanterie !

Abdelhak Hamidi

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Commentaires (4) | Réagir ?

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Nassima Chaouech

Ces pilleurs algériens au sommet de la hierachie administrative et politique ont tous le faciès d'Ali baba

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Nassima Chaouech

Ces organisations est un club de pilleurs qu font semblant d'attraper et de poursuivre les pilleurs , c'est exactement comme l'assasin qui marche dans les funérailles de sa victime. Si 'elles avaient le minumum d'éthique dans leur démarche elles n'auraient jamais accepté l'adhesion d'une cours des compte fantome gelèe depuis 1999 sur ordre de celui qui doit rendre des comptes à la cours des comptes.

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