Le Mouvement pour l'unicité et le jihad (Mujao) lance un ultimatum à Alger
Nouveau venu dans la scène terroriste du Sahel, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest ne cesse de jouer les trouble-fêtes. Il vient d'adresser un ultimatum à Alger. Le deuxième depuis avril dernier.
"Nous lançons un ultimatum de moins de trente jours au gouvernement algérien pour satisfaire à nos revendications, sinon la vie des otages sera en grand danger", a déclaré dans un texte écrit adressé à l’AFP, Adnan Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Le Mujao, pourtant présenté comme dissident d'Aqmi, a visiblement des liens plus forts qu'on le pensait avec la nébuleuse terroriste d'Aqmi. Pourtant on donnait cette organisation qui serait dirigée par Ahmed Ould Amar comme une dissidence d'Al Qaida au Maghreb islamique. Profitant de l'avancée militaire du MNLA, le 5 avril dernier, le Mujao s'est attaquée à la représentation diplomatique algérienne à Gao, prenant du coup en otage son personnel, le consul et ses six collaborateurs.
Trois jours plus tard, il revendique l'enlèvement des diplomates. Et exige 15 millions et la libération d'islamistes en contrepartie de la liberté des otages algériens. Trois semaines plus tard, le même Adnan Abu Walid revient à la charge pour menacer l'Algérie d'une attaque si ses revendications ne sont pas satisfaites. "Vraiment, nous pensons à attaquer l’Algérie, comme l’attentat de Tamanrasset qui a été exécuté par deux jeunes, un Sahraoui et un Malien d’origine arabe", avait-il déclaré le 2 mai comme si l'Algérie était une simple bourgade perdue du Sahel. Néanmoins, le 12 juillet dernier, trois otages algériens ont été relâchés par cette organisation terroriste.
Enlèvements de diplomates, attentat à Tamanrasset, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a multiplié les actions d'éclats ces derniers mois. Ce groupe islamiste né en octobre 2011 menace une fois de plus les autorités algériennes, suite à l'arrestation le 15 août à Ghardaïa de Tayeb Necib alias Abderrahmane Abou Ishak Essoufi, chef de la commission juridique d'Aqmi avec deux autres terroristes. Le Mujao exige rien de moins que la libération d'Abou Ishak, autrement, ce sont les quatre diplomates qu'il détient toujours en otages qui seraient tués.
Cette sortie donne quelque crédit à la source qui indiquait que Necib Tayeb, alias Abderrahmane Abou Ishak Essoufi, arrêté à Ghardaïa, avait pour objectif de réunir les groupes islamistes du Sahel sous la bannière d'Aqmi. Manifestement le Mujao attendait beaucoup de cette rencontre et tient à l'émissaire d'Abdemalek Droukdel.
Officiellement recherché depuis 1995, la libération d'Abou Ishak est une monnaie d'échange précieuse, une condition sine qua none pour que nos diplomates dont on est sans nouvelles depuis des semaiens retrouvent la liberté.
Un otage pour trois terroristes
Le Mujao cultive l'art du chantage. Le porte-parole du Mujao a révélé que l'organisation terroriste a tenté de négocier la libération des trois terroristes. Mais en vain. "Nous avons proposé au gouvernement algérien d'échanger nos trois "frères" qui ont été arrêtés par l'armée algérienne près de la ville de Ghardaïa (sud de l'Algérie) contre un des otages du Mujao. (...) Le gouvernement algérien a rejeté l'offre", explique le chef terroriste. Les autorités algériennes ont rejeté cette offre, provoquant la fureur du leader du Mujao : "L'Algérie supportera toute les conséquences de ce refus". Le Mujao donne un ultimatum d'un mois aux autorités algériennes pour sauver "la vie de l'otage".
Les organisations terroristes détiennent également neuf otages européens au Sahel : six Français, un Suédois, un Néerlandais et un Britannique ayant aussi la nationalité sud-africain. Le Mujao avait libéré le 21 juillet dernier trois otages, deux Espagnols et une Italienne qui avaient été enlevés dans un camp sahraoui à Tindouf fin 2011. Le groupe islamiste armé avait exigé 30 millions d'euros et la libération de terroristes emprisonnés en Mauritanie. Cependant, la rançon a été finalement divisée par deux. Ce pactole a permis à cette organisation d'engager de nouvelles recrues.
Le Mujao est cependant confronté à une guéguerre de leaderschip. Retranché essentiellement à Gao depuis avril dernier, ce groupe islamiste, spécialisé dans les enlèvements et le trafic, a perdu un de ses chefs d'état-major, cheikh Omar Hakka, au Niger. Ce qui le champ libre, selon certaines sources, à Abdel Hakim qui lui disputait la chefferie.
Yacine K./AFP
Commentaires (1) | Réagir ?
Il faudrait appelé un chat, un chat, ce président a échoué, à force de frotter avec l'islamisme, on fini par l'adopter, et ses gens là au service de certaines officines orientales et occidentales vont nous jouer à la roulette russe, d'un coté on s'amuse à donner des projets aux chinois, et de l'autre on doone de larges pont de souverainté à la France pour lui éviter le ko économique, un scénario la Roja. et de l'autre on tend la main à des criminels à la limite qu'on leur demande des excuses, on achéte des armes à l'Allemagne. pour avoir la paix avec l'Otan, on donne le feu vert aux Etats unis pour racheter Sonatrach, si ce n'est Ouiza Hanoun et Maamar Farah, la vache noire Algérienne serait déja changer de ntaionalité est devenue texanne.
Quoi encore, à défaut d'une lutte contre l'idélogie qui véhicule le terrorisme, on brule nos forêts pour déloger les sangliers barbus, comme si nos décideurs que les terroristes n'ont rien à cirer de leur forêts, puisque ils se déplacent avec des four by four 4x4, en plein jour, et ils passent même des soirées en famille.
J'ai eu vent que El khachekhache (1 m 50 de taille), l'emir d'ath douala, éliminé janvier passé, il assistait à des enterrement et à des mariages dans la région et il avait même une petite copine!
Arrêtons svp, ce jeu malsain, il faudrait réagir vite à cette arnaque, sinon fini l'Algérie de papa, et celle de Arfaa Rask Yebba.