Le MJIC : la plateforme de la Soummam fait peur au régime
Le Mouvement des Jeunes Indépendants pour le Changement (Mjic) nous a fait parvenir le communiqué suivant.
La plateforme de la Soummam : quand le retour aux fondements de la révolution pour l’indépendance devient un impératif du changement démocratique.
Il est de ces rendez-vous de l’histoire qui font la grandeur d’une nation. Des rendez-vous qui donnent de la consistance aux luttes des peuples pour la liberté et la dignité. Des rendez-vous qui esquissent et définissent les débouchés de ces luttes populaires. Le Congrès de la Soummam est un de ces rendez-vous phares de l’histoire de la nation algérienne. Un congrès que des jeunes révolutionnaires algériens ont tenu et y ont jeté les fondements politiques du futur Etat algérien indépendant. Un congrès qui a produit une plateforme que le régime en place depuis l’indépendance a renié et renie toujours ce qui en est l’essence, un Etat démocratique et social.
En effet, les prémices de ce reniement apparurent bien avant l’indépendance avec le lâche assassinat d’Abane Ramdane et d’autres figures de la guerre de libération. Des pratiques qui sont devenues la règle après l’indépendance. L’assassinat de Mohamed Boudiaf vient confirmer ce reniement de la plateforme de la Soummam qui porte en elle des principes que le régime veut effacer de la mémoire des Algériens. La plateforme de la Soummam fait peur au régime qui a confisqué et détourné l’indépendance du peuple. Elle fait peur à tous les adeptes du totalitarisme, qu’il soit militaire ou religieux et qui n’hésitent pas à l’ignorer sciemment dans leurs desseins actuels et futurs de l’Algérie.
Conscients que la plateforme de la Soummam constitue ce socle sur lequel les nouvelles générations peuvent s’appuyer pour bâtir l’Algérie démocratique et sociale tant espérée par Abane et ses camarades de lutte, les militantes et militants du MJIC se sont engagés à rester fidèles à l’esprit de ce texte fondateur de la République algérienne, de le faire connaître, de se le réapproprier et de lutter contre l’amnésie voulue et entretenue par le régime et les prêcheurs de l’intégrisme.
En ce 20 août 2012, deuxième jour de l’Aïd, des jeunes du MJIC ont fait le déplacement à Ifri Ouzellaguen, ce lieu mythique qui a accueilli le congrès de la Soummam, pour célébrer à leur manière cette date historique. Pour affirmer leur attachement à la plateforme de la Soummam et de rappeler ses fondements majeurs.
Par la commémoration du congrès de la Soummam, le MJIC aspire à ce que les Algériens et la jeunesse en particulier retrouvent les valeurs et les principes pour lesquelles la lutte pour l’indépendance a eu lieu et desquels la supercherie politico-historique du régime en place veut les éloigner. Retrouver la plateforme de la Soummam et la faire connaître parce que la construction d’une Algérie démocratique et sociale n’est que le prolongement naturel de la lutte pour l’indépendance et la liberté confisquée.
Gloire à notre peuple,
Gloire à sa jeunesse,
Il n'y a que la lutte qui paie
Bureau National du MJIC le 22 août 2012
Commentaires (9) | Réagir ?
MERCI
Je croyais vous l'avoir explique' deja - que le "national" se construit d'abord !!! C'est la fin d'un mouvement, et non son point de depart... Retournez chacun dans son bled, et mettez-vous a construire des petits mouvements de voisinage, puis de quartier, etc. sinon vous etes une blague ! Quand vous arriverez a convaincre suffisemment de jeunes, alors - vous pourrez prendre le controle des mairies, des dairas, et des wilays, et creer une assemble'e nationale...
Batna:
Après les pétitions, les habitants de Ain Trick bloquent la route
Faisant suite aux nombreuses pétitions adressées aux autorités qui n’ont pas daigné
répondre aux attentes exprimées, la population de la localité de Ain Trick est passée
à un autre stade de revendications en bloquant les routes pour faire entendre sa voix.
Ainsi, la RN reliant Sétif et Batna a été coupée à la circulation ce mardi à l’entrée
de cette agglomération. Les protestataires dénoncent leurs conditions de vies pénibles
décrites dans notre article (voir ici).
Un député tabassé par les « gardiens de parking » autoproclamés
L’information aurait pu passer inaperçue s’il ne s’agissait pas d’un membre parlementaire
de notre honorable Assemblée Nationale. Sinon, combien d’autres personnes anonymes en font
les frais quotidiennement sans que personnes n’en lève le petit doigt pour les défendre
La cité des 300 logts de Sétif a vécu durant ces deux derniers
jours des scènes de violences à l’arme blanche entre deux clans de jeunes.
Le bilan est de deux blessés dont un est hospitalisé au CHU de Sétif.
Immédiatement alertés, les pompiers sont (...)
DJIJEL:
Jijel profonde
El Milia : Des citoyens ferment les sièges de l’APC et de la daïra
Pour dénoncer l’insécurité régnant sur l’axe routier traversant la localité
de Tanefdour et menant à leur douar, les habitants de Ouled Arbi, un bourg
rural situé au nord-est d’El Milia, ont bloqué, hier (…)
ET encore... la liste serait super-longue, si je faisais le tour de toutes les publications
Dellys : la population d’Afir bloque les sièges de la mairie et de la daïra
Les citoyens de cette localité de 24 villages ne décolèrent pas.
Ils veulent que les autorités les entendent et prennent leurs problèmes en charge.
Ce qui n'est pas le cas après une semaine de protestation.
Tizi Ouzou : des bars clandestins saccagés par des villageois à Boghni
Les villageois d'Aït Mendès n'attendent plus rien des autorités locales.
Ils viennent de passer à l'acte après une attente qui aura duré longtemps.
Voici un example, repris de TSA en ligne - Vous remarquerez que la protesta demande à ce qu'on fasse quelque chose pour elle, comme si c'etait des brascasse's !!! Le maire est sous controle direct de la daira, elle directement sous le Wali qui est le serviteur du khalif boutesrika de la ouma machin... Nieme femme de mohamed ben machin, berger, pedophile et illettre' de reputation ! Voila ou devraient se pointer les patriotes/guarde communaux aussi !!! La meme histoire se deroule a Tigzirt, et dieu sait combien d'autres localite's !!!! Je n'ai aucun doute que toutes les localite's environnantes ont les memes doleances... ou plutot problèmes! Si elles communiquaient entre elles, elles prendraient la Daira, et de meme la wilaya !!! La, elles seraient entendues par le khaliff en chef...
Remarquez:
1. Les habitants demandent arret des poursuites judiciaires etc... Les lois khalifiennes... ou sont leur propres lois, leur propres tribunaux, leur propres juges et propres gendarmes sur la terre de leurs ancestres ?
2. Ils badrouillent avec des objects de "fortune" - c. a. d. du n'importe quoi... et tous les tracteurs, armes et je ne sais quoi d'autre, budgete's pour la commune? ca n'a pas ete finance' par mohamed ben al ouma, mais par la terre de vos ancestres !!!!!
TSA:
"... Les habitants de la localité Boutella Abdallah, connue sous le nom d’El Frine, dans la commune de Aïn El Assel (El Tarf), maintiennent la pression sur les autorités locales. Ce dimanche 26 août, ils ont fermé la RN 44 pour exiger la libération sans conditions des sept personnes arrêtées mercredi dernier après la construction d’un mur en briques sur la même route. La population demande également l’abandon des poursuites judiciaires à leur encontre.
Cette fois, la population a reçu le soutien des anciens moudjahidine locaux. Parmi les sept détenus figurent en effet trois anciens combattants de la Guerre de Libération, tous âgés de plus de 70 ans. Les anciens moudjahidine ont pris part à l’action de ce dimanche. La route a été coupée durant une bonne partie de la journée à l’aide de pierres, de pneus brûlés et d’autres obstacles de fortune.
Les habitants demandent l’éradication des décharges sauvages qui défigurent tous les quartiers de leur localité, la réfection des routes de l’agglomération, l’éclairage public et la mise en place d’un réseau d’eaux usées performant pour protéger les berges du lac El Mellah de la pollution. Las du silence des autorités face à leurs revendications maintes fois exprimées, les habitants en sont arrivés à réclamer l’autonomie de leur commune. "