Kabylie : Tikiouache (Mizrana) mis aux oubliettes !
Ce patelin montagneux dépourvu ni d’aire de jeux, ni infrastructures, et ni d’autres commodités
Tikiouache, un hameau perché sur les majestueuses montagnes de la célèbre forêt de Mizrana, situé à près de 5 à 6 kilomètres au nord de la ville de Tigzirt, est composé d'une vingtaine de foyers. Isolé, il connaît un retard en matière de développement criard. Il est livré à lui-même. Les autorités locales l’ont carrément négligé. Les habitants de ce petit village sont malheureusement confrontés à de multiples carences et retard en matière d’infrastructures de base. A ce jour, il n’est même pas doté d’une aire de jeux, ni mosquée, et l'école est fermée. Aucun moyen ou commodités en adéquation à une vie normale.
La classe juvénile est confrontée à ce calvaire qui date depuis l’indépendance du pays. Il n’y existait aucun stade ou aire de jeux où se divertir, exercer l’activité sportive et sans cela que les responsables concernés ne réagissent et portent une petite touche pour faire sortir de l’oisiveté, la monotonie et le marasme qu’endurent les citoyens de Tikiouache. "Nous sommes tout bonnement marginalisés et oubliés par les autorités locales. Aucune commodité nous a été attribuée ou accordée par nos élus. C’est très grave et honteux pour eux", lance un citoyen. Un autre villageois opine et ajoute : "La question qui se pose, sommes nous une partie intégrante de Mizrana ? Si oui, pourquoi sommes-nous privés de ces commodités ? À l’aube 2012, on ne dispose même pas d’une aire de jeux, foyer de jeunes ni autres infrastructures. Où sont passés les pouvoirs publics ? Pourtant, il y à quelques mois de cela, plusieurs villages de Mizrana ont bénéficié des stades, et d’autres réaménages alors que nous, nous sommes négligés et mis à l’écart vergogne ni honte".
Il y a quelques années, une grande partie des habitants de Tikiouache a fui les lieux n quête de cieux plus cléments. Les autorités locales sont appelées ou dégager un plan de développement spécial pour faire sortir sa tête de l’eau et freiner ce phénomène de l’exode rural spectaculaire qu'ont connu les habitants de ce patelin montagneux.
Mohammed Amrous
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