La Suisse au côté du MNLA à la réunion de Ouagadougou
La Suisse a aidé à organiser une réunion politique des rebelles touaregs indépendantistes maliens du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Cet événement s'inscrit dans le cadre des efforts de médiation.
Cette réunion, la première à l'étranger pour le MNLA après l'offensive dans l'Azawad, qui s'est tenue à la fin juillet à Ouagadougou (Burkina Faso), "a été co-organisée et co-financée par la Suisse et la médiation de la Cédéao", la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, a déclaré vendredi soir à l'Ats la porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Carole Wälti. Elle confirmait une information du quotidien Le Temps.
La Confédération s'engage dans cette région "avec l'approche de neutralité et d'impartialité qui caractérise sa traditionnelle politique de promotion de la paix", ajoute-t-elle. Plusieurs voix s'étonnent de ce soutien, alors que le MNLA - comme d'autres groupes rebelles - est accusé d'exactions par des rapports d'ONG.
Contacts avec "toutes les parties"
"Le DFAE soutient la médiation du Burkina Faso dans le cadre du mandat de la Cédéao et a des contacts dans ce cadre avec les parties au conflit, y compris le MNLA, dans un but de réconciliation nationale", explique Carole Wälti.
La porte-parole a toutefois précisé que "lorsque des représentants du DFAE assistent à de telles réunions (...), ils ne participent pas aux débats internes". Elle n'a pas commenté les affirmations du Temps selon lesquelles deux représentants helvétiques étaient présents à Ouagadougou.
Selon le quotidien genevois, cette réunion devait permettre au bureau politique du MNLA de clarifier ses revendications en vue d'un règlement politique de la crise dans le nord du Mali. Les discussions ont aussi porté sur la restructuration du bureau politique du mouvement et sur la propagande à mener sur le terrain.
La Suisse est engagée depuis plusieurs années "dans la promotion de la stabilité et de la consolidation de la paix et de la coopération au développement" au Mali, rappelle Carole Wälti.
Depuis l'éclatement des violences en janvier, Berne a répondu positivement aux demandes du gouvernement malien et du MNLA "de se mettre au service d'un retour aussi rapide que possible à la paix et à la stabilité dans ces régions".
A la faveur d'un coup d'Etat du 22 mars à Bamako, l'ensemble du nord du Mali est tombé aux mains du MNLA et des groupes islamistes Ansar Dine et Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le MNLA a ensuite été chassé de son dernier bastion par les islamistes, qui sont désormais maîtres de toutes les grandes villes du Nord.
Ats/Newsnet
Commentaires (1) | Réagir ?
A t-on simplement demander au suisse qu'est ce qui leurs a fait traverser une partie de l'Europe, la méditerranée et le nord de l'Afrique pour venir aider nos frères touaregs incultes (excusez le mot mes frères, c'est ainsi qu'ils nous voient) à s'organiser, eux les maitres absolus de la neutralité, quitter leurs nids douillets pour s'aventurer dans le désert sablonneux et hostile du sud, ce n'est surement pas par bonté d'âme, ni par charité gratuite, ni par humanisme à la Hollywoodienne, Ils viennent donner un souffle sur les braises du feu qui ne veut pas prendre comme leurs amis le voudrait.
S'ils veulent faire bonne figure ou donner une preuve de rédemption qu'ils nous disent par quel miracle un continent aussi riche se retrouve dépouillé de toute ses richesses qui s'entassent dans leurs belles banques, qu'ils nous disent pourquoi avoir siphonner ce continent pendant des siècle et ils continuent à le faire aucun centime de leurs banque n'est venu à la rescousse des populations qu'ils dépouillent et que au contraire ils ont privatiser jusqu'à l'eau symbole de vie, l'éducation symbole d'émancipation....
D'un colonialisme hostile, sauvage, brutal sans aucune humanité s'est substitué un nouveau genre de colonialisme celui qui persiste à nous mettre les mains plein d'armes meurtrières fabriquées chez eux pour nous entre tuer comme les sauvages que nous somme et ils ne le font pas par état d'âme non simplement parceque ça leurs coute moins cher de nous pousser à nous auto-mutiler qu'à envoyer leurs armée pour le faire comme jadis leurs ancêtres.... et tout ça enrobée sous le label des droit de l'homme ou du droit des peuples à se libérer... qu'on laisse alors les basques en France et en Espagne avoir leurs pays, qu'on laisse les corses se libérer de la France, l'Irlande se libérer du joug anglais.... Ce qui est bon ailleurs devrait l'être aussi chez soi.
Merci la Suisse