Kabylie : souriez, tout va bien chez nous !
Depuis près d’un mois, la Kabylie est en train de vivre un été particulièrement cauchemardesque.
Outre la canicule et les nombreux foyers d’incendie qui détruisent encore des milliers d’hectares de végétation dans la vallée du Djurdjura et en Kabylie maritime, s’ajoute désormais au calvaire des populations locales une série de supplices et de contraintes allant de la recrudescence des violences terroristes aux coupures fréquentes d’électricité en passant par des pénuries organisées, touchant exclusivement les produits de large consommation. Comme un malheur n'arrive jamais seul, l’eau, elle aussi, a cessé de couler par enchantement dans nos robinets depuis plusieurs jours, alors que les défaillances programmées d’Algérie Telecom continuent de priver cette région de l'accès à Internet.
Rien qu’au cours de ces deux dernières semaines, on a recensé plusieurs faux barrages, accompagnés d’incursions et autres attentats ciblant les forces de l’ordre, sans parler de toute la panoplie quotidienne d’incivilités et d’actes de délinquance qui choquent l’entendement. Devant une telle situation, un observateur étranger peut conclure aisément et en toute légitimité à un pacte visant a séparer la Kabylie du reste du pays. Sauf que durant ces nuits ramadanesques qui bruissent de violences et de rumeurs angoissantes sur une prétendue guerre de clans au sommet de l’Etat, la Kabylie montre un visage serein et ferme.
En dépit de toutes les contraintes et des conditions météorologiques extrêmes qui le plongent dans l’obscurité depuis le début du mois sacré de ramadan, le Djurdjura n’a rien perdu de sa lucidité politique. Les militants de villages ne manquent pas de se payer le luxe de tourner en dérision la propagande du pouvoir qui fait tout pour se donner des apparences d’un régime démocratique soucieux du respect des droits de l’homme et des attente légitimes du peuple. De même, l’opposition qui ne demande qu’à être associée aux décisions du pouvoir et la presse complice qui tente depuis des lustres de s’abîmer dans des réflexions qui incitent l’opinion publique nationale et internationale à interpréter de façon oblitérée le cours de l’actualité en Algérie, ne sont pas épargnés.
A peine l’ardeur des passions soulevée par la querelle "des secrétaires jalouses", sobriquet donné aux cadres dissidents et aux membres de la direction actuelle du FFS, s’est-elle estompée que déjà les militants de villages se moquent de fort belle manière de l’affaire Nezzar dont on dit qu’elle est d’inspiration présidentielle. Pour les Kabyles, les requins ne s’entredévorent jamais entre eux. Dans cette affaire, ils voient plutôt une autre manipulation hautement scientifique dont seul le régime d’Alger a le secret. Une manipulation qu, selon nos interlocuteurs, n’a d’autre objectif que celui de faire oublier ou retarder la perspective du changement. "Où est la différence entre Nezzar, Bouteflika et les autres hauts dignitaires du régime ?", interrogent-ils en guise d’arguments à leurs thèses. Et d’ajouter en chœur : "Ils appartiennent tous à la même graine, au même pouvoir qui est là depuis plus d’un demi-siècle."
C’est le feuilleton de l’été, commentent pour leur part deux journalistes qui travaillent pour le compte du Quotidien d’Oran et El Watan. "Une comédie qui pue le mensonge et la manipulation, très mal interprétée de surcroît", expliquent-ils encore.
Le tapage médiatique soulevé par l’affaire Nezzar, les coupures d’électricité, la pénurie des produits de large consommation, les incendies, les violences terroristes, la délinquance industrialisée et la défection programmée du réseau Internet qui dure maintenant depuis un mois, n’ont pas raison de la lucidité et de la sagesse des militants de villages. Ces derniers pensent qu’un changement radical et pacifique est possible, pour peu que les volontés et les compétences s’unissent autour d’un seul et même mot d’ordre.
Où que vous alliez ces jours-ci au Djurdjura, vous n’entendrez qu’une seule espérance, celle du changement, et un seul son de cloche : l’Algérie est devenue un endroit imprévisible et incertain, et les prédateurs qui l’entourent ont de multiples apparences. C’est ce qui explique en partie la réticence et la prudence (qui ne sont pas des signes de soumission et de résignation) des militants de villages d’engager l’ultime bras de fer avec le régime gérontocratique au moment où les rafales du changement soufflent de plus en plus fort sur le pays, en dévoilent la stupidité d’un système archaïque arrivé à terme.
Saïd Radjef
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La Kabylie est dans la misère depuis la colonisation arabe de 1050 (banou hilal). L’arrivée de turcs puis des français n'a rien changé et encore c'est pire depuis l'arrivée du clan bouss boumed boutef en 1962. La Kabylie souffre depuis 10 siècles. Et ça continuera. Les arabes (colonisateurs avisés et malins) se rapprochent des turcs et des français pour avoir les avantages liés à la soumission. Les arabes d'Algérie ont collaborés avec les pouvoir colonisateurs turc français et celui du clan BBB formé autour, des barbouzes du malg de bouss boutef (affiliés aux services spéciaux français), des déserteurs de l'armée coloniale française, des harkis embusqués et restés au bled, etc. La Kabylie ne voulant pas se soumettre est ciblée par tous les pouvoirs d'Alger turc français ou algérien à la solde de la France. Depuis l'invasion française, les arabes d'Algérie ont étés élevés au rang de maitre absolu de l'Algérie. Les arabes d'Algérie n'ont porté les armes contre la France sauf quelque rares personnes. Les révoltes enregistrées durant le 19 siècle sont l'œuvre des berbères uniquement les arabes s'étant rangé du coté de la France coloniale. La guerre de libération est l'œuvre des berbères et les arabes étaient des spectateurs attendant la fin, ou des alliés de la France à l'image du clan boutef bouss boumed et de beaucoup d’autres. La Kabylie ne voulant pas se soumettre au pouvoir illégitime et injuste d’Alger (turc français ou actuel) subit les affres de ce pouvoir maléfique laissé en héritage par le dernier colonisateur la France. La Kabylie ce n’est ni ait ah ni sadi ni un autre. Les kabyles ont offert leur vie pour que l’Algérie et tous les algériens soient libres et indépendants. Les kabyles meurent à la place des autres. Ceux qui profitent des largesses des pouvoir installés à Alger depuis six siècles ce sont les arabes. (L’allusion de G FONT au sourire kabyle est maline et montre bien la haine envers les kabyles), On n’utilise que les armes dont on dispose, le couteau sert à égorger et c’était la seule arme qu’avait les kabyles pour se libérer de la France. Et la France a usée d’une panoplie d’armes, guillotine, Napalm, gaz moutarde, bombardiers, Gégène, la haine, l’injustice, la torture, le racisme, l’apartheid, le nazisme, terrorisme (invention française), La bombe atomique, le couteau et l’épée contre les algériens, tout çà c’est la grimace ou le rire français ?. Si la France à toujours un pied en Algérie c’est grâce aux arabes. Même sur le plan international, la France à le soutient de tous les pays arabes de l’Arabie saoudite à l’Algérie en passant par le Maroc la Tunisie le Qatar l’EAU ou l’Egypte. La France placé la Kabylie dans la misère totale pendant plus d’un siècle et sa continue depuis 50 cinquante ans grâce au clan boutef&co inféodé à la France coloniale. les arabes usent de l’islam comme subterfuge pour asservir les populations. Le mensonge à une date de péremption. L’islam est universel, le pays qui compte le plus grands nombre de musulmans est l’Indonésie. Sur le milliard de musulmans que compte la planète les arabes ne sont quelques dizaines de millions (autour de 70). L’islam n’est pas une propriété des arabes. Les arabes profitent de l’islam pour asservir les autres.
Le titre "Kabylie, souriez, tout va bien"... Ahhhh, oui, le fameux sourir kabyle!!!!!!