Le pouvoir est-il "résiduel" comme le terrorisme de Bouteflika ?
Le pouvoir de Bouteflika fait la réclame du "terrorisme résiduel" au moment où Al Qaïda au Maghreb islamique multiplie ses attentats kamikazes contre les centres névralgiques de l'armée algérienne et vient chercher à Alger, des mains de Bouteflika, l'impunité de ses crimes
Que faut-il de plus que des attentats kamikazes d'Al Qaïda au Maghreb islamique qui ont ébranlé les hauts lieux emblématiques de l'armée algérienne et transformé ses frontières en coupe-gorges pour que le pouvoir algérien cesse sa politique de l'autruche sur la minimisation de la dangerosité d'Al Qaïda au Maghreb islamique dont l'ancêtre fondateur le GSPC a été qualifié par Yazid Zerhouni de "terrorisme résiduel", formule que reprend l'actuel ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. Lequel en parle avec une telle complaisance dans le propos qu'on finit par se persuader que le pouvoir algérien, aveuglé par la rente et toujours sur le qui-vive pour le sauve qui peut, n'a de soucis que sa survie au pouvoir qu'il est prêt à partager avec toutes les forces viles et prédatrices.
Le système rentier a ceci de particulier : il est "transpartisan". Il n'y a pas une force politique qui ait pu en échapper, et surtout l'islamisme politique qui fonde la chari'a sur une économie de bazar qu'il a trouvée bien rodée comme seule économie d'un pays qui fonctionne à tâtons, à l'aveuglette, au pif.
paix", en se prostituant avec les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique et ses relais maffieux dont il est. De là, toutes les initiatives politiques de Bouteflika tendent à faire de l'Algérie et du continent africain la plaque tournante d'Al Qaïda au Maghreb islamique. Tous les signes dans les actions qu'il a entreprises cette années dans cette direction attestent de la validité de ce projet funeste : dialogue avec le groupe terroriste d'Ansar Eddine affilié à Al Qaïda, reçu à Alger avec tous les honneurs au coeur même du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie qui subit depuis plus d'un quart de siècle les attentats meurtriers de groupes terroristes d'Al Qaïda dont l'idéologie rétrograde et assassine est relayée par les mosquées et un néo-patriarcat qui gagne, à la faveur de la dégradation irrémédiable du tissu économique, de larges pans de la société.
Lors de la campagne électorale des législatives, les anciens militants du FIS d'Abassi Madani, des "émirs" de l'ex GSPC et du GIA ont bénéficié de gros plans à la télévision nationale lors des meetings. Le mot d'ordre du système ressassé par les valets et autres coursiers de Bouteflika, son premier ministre, son chef du FLN qui singe les ayatollahs, les formations politiques rompues aux allégeances sordides est le suivant: accepter un autre mandat de Bouteflika pour 2014 sinon, c'est le retour d'une autre décennie noire.
Bouteflika s'y attèle en faisant des institutions de l'Etat des nids de vipères. Pour le moment, la matrice du pouvoir dont le centre de gravité est la rente, absorbe tout, et ceux qui gravitent auront de ce noyau générateur de richesses infâmes : le pouvoir a eu des ministres FFS, des députés RCD, des gestionnaires du PAGS, des islamistes taillés sur mesures, des "émirs" irréductibles élevés au rangs de conseillers et, aujourd'hui, des représentants d'Al Qaïda au Maghreb islamique.
C'est pourquoi, devant tant de dangers, tant de forfaitures, Daho Ould Kablia n'a aucune estimation à fournir sur la dangerosité de l'islamisme politique et de ses bras armés. Car, Bouteflika, le principal souci, ce n'est ni l'Algérie, ni son peuple, ni les symboles de son indépendance face à l'Occupant d'hier et d'aujourd'hui, ni la jeunesse qui font les bilans de ses corps vomis par la mer, c'est le culte de sa personne. Un autre mandat sous la coupe d'Al Qaïda au Maghreb islamique ? Isolé de la scène internationale, replié derrière les ramparts d'El Mouradia imprenable, il n'a désormais de soutiens que l'organisation de Ben Laden pour assurer sa survie au pouvoir.
R. N.
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" En partenariat avec de grands laboratoires de médicaments Lancement du pôle biotechnologique algéro?américain à Alger Le projet algéro-américain de pôle biotechnologique de la nouvelle ville Sidi Abdellah (Alger) a été officiellement lancé ce mardi 7 août par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, en présence du doyen de la faculté de médecine de... "
Ainsi donc rapporte TSA, et je ne puis dire si c'est du vrai ou du faux - Une chose est certaine: Ces entreprises et d'autres encore, ne vont point produire ou faire de la recherche... Les laboratoires ont besoin de plus de securite' que les banques, tant d'un point de vue savoir que virus... Toutes les 2 ne connaissent de risque que Le terrorisme et la corruption... Les expertises algeriennes !
De quoi s'agit-il alors?
1. Des investissements pour les etudiants de Harvard
2. Des specimen pour tester, les vaccins les plus dangereux... des rats.
Quanda la recherche, c'est dans la tete - si la moindre y en avait, elle se situerait a l'interieur de l'universite'. Quand par ignorance on s'expose de la sorte et par orgueuil mal place, on se declare ennemi du savoir... c'est grave!
L'occasion des jeunes qui ne sont ni fils de chahid ou moudjahid alimentera les maquis