Ramadan : les femmes cibles de la criminalité à Arzew

Ce ramadhan a connu une recrudescence inquiétante des agressions et vols.
Ce ramadhan a connu une recrudescence inquiétante des agressions et vols.

L'insécurité est montée d’un cran à Arzew surtout dans le village populeux d’El Mohgoun devant l’absence d’une brigade de gendarmerie où d’une sureté urbaine.

Quelle que soit la saison ou l'heure de la journée, les citoyens sont agressés par des voyous, au vu et au su de tout le monde. Le Ramadhan est l'autre occasion que les bandits de tous bords saisissent pour délester leurs victimes, des jeûneurs sortis faire des achats notamment pour la préparation de la meida de sidna Ramdhane. Lundi, deux femmes qui rentraient chez elles au niveau du village  d’El Mohgoun ont été la cible d'un agresseur qui a jailli d'on ne sait d'où pour arracher le sac à l'une d'elles avant de disparaître dans la nature. Ni ses cris et encore moins ses tentatives de le rattraper ne furent fructueux. La malheureuse venait de perdre son mobile, son porte-monnaie ainsi que divers documents. La mort dans l’âme, nos deux bonnes dames ont longtemps crié et dénoncé la recrudescence du banditisme en espérant que ce bandit sera un jour ou l'autre arrêté et puni.

Un peu plus loin, une autre femme, accompagnée de sa petite fille, fut, elle aussi, ''coincée'' par deux malfaiteurs qui lui ont pris son portable et ses bijoux devant les yeux ahuris de son bout de choux au niveau de la gare routière du chef-lieu de la daïra d’Arzew. La scène s'est produite non loin de l'entrée de la station de taxis qui est habituellement remplie de malfrats notoires. 

Les agressions à l'arme blanche sont devenues une pratique courante. Personne n'ose intervenir de peur des représailles de ces bandits qui ne reculent devant rien. Certaines cités sont tout simplement interdites à tous ceux qui ne veulent pas qu’on intente à leurs biens ou leur vie. En ce début de ramadhan, ce phénomène a particulièrement atteint son paroxysme à Arzew où la psychose et l’inquiétude semblent avoir gagné l’ensemble des habitants de la coquette qui ne savent plus à quel saint se vouer pour faire « restaurer’’ la quiétude et la sécurité dans leur ville. Les agressions sont enregistrées à des cadences très rapprochées, et ce, en dépit du renforcement de la présence des éléments de la police à travers différents points chauds. Les victimes ciblées par ces agressions, enlèvements et séquestrations sont le plus souvent des jeunes femmes et parfois même des mineures, sans défense et solitaires. Les agresseurs agissant dans la plupart des cas en groupe, armés de couteaux, haches, épées et bien d’autres armes blanches, et ne reculant devant rien, tentent le tout pour le tout. Seul le but importe. Depuis l'amorce de ce mois de carême, la peur a augmenté d'un cran. De même que la saison estivale qui est marquée par une forte affluence des vacanciers venant de divers horizons semble avoir favorisé sa recrudescence. Que se passe t-il donc à Arzew pour que ses habitants aient si peur ? Contrairement à un passé récent où les agresseurs ciblaient les lieux isolés et non fréquentés, aujourd’hui nous assistons, a déclaré une dame témoin oculaire de l’agression dont fut victime, deux jours auparavant, une jeune femme, à une nouvelle forme de banditisme, celle qui consiste à s’en prendre à sa ‘’cible’’ où qu’elle soit, autrement dit même si elle se trouve dans un lieu public, seule ou accompagnée. L’agression des énièmes victimes ne fait que confirmer la gravité des faits et suscite la peur au sein des habitants qui s’interrogent non seulement sur le degré d’efficacité du dispositif sécuritaire mis en place mais également sur le rôle et la contribution des citoyens présents sur le lieu de l’agression. Passivité et indifférence sont observées par la majorité des passants qui semblent n’accorder aucune importance à ces actes graves et répréhensibles et qui remettent en cause les nobles valeurs propres à la société algérienne. Il va sans dire qu’à mesure que la fête de l’Aid Sghir approche, les agressions ne font que s’accroître davantage. Les bandits savent que les chefs de familles, investissent la rue, aussitôt le jeune rompu, pour chercher les habits flambants neufs à acquérir pour cette traditionnelle fête à leurs bambins. Les poches généralement bien remplies, ces acheteurs se transforment en une cible privilégiée des malfaiteurs que rien ne semble arrêter… La vigilance reste donc de mise.

H. Medjadji

Perturbation dans l'approvisionnement en pain à Oran

Une très forte pénurie de pain est ressentie ces premiers jours du mois de Ramadhan dans le centre-ville d’Oran. Cette pénurie de pain a quelque peu pénalisé les consommateurs dont certains ont été contraints de préparer eux-mêmes la galette, malgré la fournaise qui sévit.

En effet, un problème d'approvisionnement  est signalé par les citoyens. Il n'y a pas assez de pain dans les boulangeries, les superettes et des grandes surfaces. Il est difficile de trouver du pain après 10h et d’interminables queues  se forment tôt le matin devant les quelques boulangeries. Le déséquilibre entre l'offre et la demande a créé une forte pression sans précédent.

Pour ce qui est des raisons de cette pénurie, certains parlent de la majorité des employés des boulangeries qui ont pis leur congé pour passer le Ramadhan en famille, ce qui a contraint les boulangers à diminuer leur production en raison du manque de main-d'œuvre. D'autres nous ont appris que les employés ont refusé de travailler par ces grandes chaleurs.

Certaines boulangeries ont baissé rideaux pendant cette période caniculaire. La plupart des citoyens que nous avons rencontrés nous ont signalé qu'ils ne comprennent pas pourquoi ce genre de commerce n'est pas contrôlé ou organisé.

H. Medjadji

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Commentaires (3) | Réagir ?

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olive kabyle

je suis ancien sous officiers de gendarmerie et voila je dis ce qui ont traquué les terroristes et les bandits vivent de la mendicité alors comment voulez vous une paix on donnant beacoups de droit aux bandits et au terroristes. le mal vient de boutefkika. et compagnie

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Mouloud FEKNOUS

En lisant la page d'accueil : Violence de toute sorte contre les femmes, Terrorisme bureaucratique, Emeute pour coupure prolongée d'electricité, et Harragas; a cela s'ajoute le terrorisme intégriste, terrorisme intellectuel, l'absence de liberté etc etc.., on comprend mieux pourquoi ce pays végéte, pourris et se complait dans la médiocrité, la saleté et la bassesse.

On brandit comme un drapeau (le notre est devenu un torchon sans valeur Hachek par la grâce des flenistes) le Coran, on se rend à la mosquée cinquante fois par jour, on condamne celui qui ne pratique pas, mais on reste placide devant tant de méfaits. Le peuple Algérien si fier est devenu lâche non pas par peur mais par individualisme, desinteret, en un mot il a été castré a maintes reprises sans anesthésie depuis l'indépendance qui lui a été confisqué par les révolutionnaires de la dernière heure ou par les anciens chakamines parés de vertus nouvelles depuis qu'ils ont quittés leur douar d'origine.

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