Le ramadhan serait-il propice aux harragas ?
Les services de sécurité ont intensifié un dispositif de surveillance tout le long du littoral ouest algérien à l'approche du mois de ramadan, période propice pour les harragas...
Les services de sécurité ont décidé de déployer tous les moyens d’intervention pour lutter contre l’émigration clandestine. L’argument avancé : le ramadhan où le relâchement est général, endémique, est propice aux harragas. C’est la saison des migrations élue. Alors, les gardes côtes mettent tous les moyens pour contrer les départs clandestins à la faveur du ramadhan.
Le dispositif mis en place au cours de ce mois de Ramadhan par ces services renforce ainsi de manière drastique, non pour la sécurité du pays, mais pour contrôler des voies d’accès les plus fréquentées par les harragas. Il s’agit notamment des wilayas d’Annaba, El-Tarf, Skikda, Oran, Aïn Témouchent, Mostaganem et Tlemcen. Pour ce faire, l’espace d’un mois de jeûne, tout le littoral ouest sera doté de nouveaux équipements d’assistance en haute mer à défaut d’un "mur de Berlin" sur la façade maritime Ouest d’Oran. Le renforcement du dispositif a payé puisqu'il a permis aux garde-côtes de la wilaya d’Oran d’intercepter, la semaine dernière, une embarcation avec, à son bord, 25 candidats à l’émigration clandestine, dont trois femmes. Les harragas ont été retrouvés dans un état de déshydratation avancé.
Depuis que le phénomène a été criminalisé, les harragas deviennent donc des repris de justice mais quel mirador pourrait les dissuader, les jours de ramadhan, à "brûler" la mer et leurs papiers pour d’autres cieux plus cléments ?
R.N.
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