Hacene Ferhati : "Le problème des disparus n'est pas résolu..."
Hacene Ferhati, frère d’un disparus et membre fondateur du collectif SOS Disparus, après son retour de la Tunisie où il a participé aux travaux de préparations du Forum Social Mondial, nous l’avons rencontré et il nous livré ses impressions sur la situation des familles des disparus et des défenseurs des droits humains en Algérie.
Ce militant des droits de l'homme n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit de s'élever contre les violations des droits. Contestant les pratiques du pouvoir vis-à-vis des familles des disparus, Hacene Ferhati estime que "le pouvoir veut nous étouffer et nous faire peur en exerçant des pressions sur les familles des disparus. Le militant Hadj Smain, le père des défenseurs de la cause des disparus en Algérie, a été arrêté et emprisonné le 19 juin. Moi et 3 autres parents de disparus, les services de sécurité nous ont arrêtés lors du sit-in organisé par les familles des disparus le 5 juillet à la place du 1er Mai. Mais ce genre d’intermédiations ne changera pas notre position vis-à-vis de la cause que nous défendons, mais plutôt ça nous pousse à aller en avant et nous continueons à nous battre pour que la vérité éclate." Notre interlocuteur ajoute : "En insistant sur l’indemnisation comme seule solution à la question des disparus en Algérie, le pouvoir veut fermer le dossier des disparus en achetant le silence des familles des disparus sur la vérité et le sort de ne proches, ce que ne rejetons catégoriquement."
Concernant les sit-in des familles des disparus devant la CNCPPDH à Alger, Ferhati estime que "les familles, les mères et pères des disparus continuent à organiser des sit-in de protestation chaque mercredi devant la CNCPPDH à Alger, pour dire a l’opinion nationale et internationale qu'il y a un grand problème en Algérie qui est le problème des disparus enlevés par les services de sécurité algériens ou autres, pendant les années noires que notre cher pays a vécu durant toute une décennie."
Hacène Ferhati revient sur les arrestations des militants et déclare : "Ces derniers jours et juste après les élections, beaucoup de syndicalistes et de militants des droits de l’Homme ont été victimes d’interpellations et de poursuites judiciaires, une vrai chasse aux militants afin de faire pression sur les vrais défenseurs des droit de l'homme, j’aurais aimé et voulu savoir ce que pense la CNCPPDH sur cette affaire, car jusqu’à maintenant je n’ai jamais vu aucune déclaration concernant ces harcèlements de la commission de Ksentini qui visent à museler l’action militante et syndicale en Algérie."
Propos recueillis par Madjid Serrah
Commentaires (3) | Réagir ?
Monsieur Ferhati, il n ya pas de probléme de disparus, tous les gens morts, enterrés sont comptablisé par les secteurs militaires, et les battaillons, ou les régiments.
Une chose est certaine, tous les Algériens, tués par d'autres Algériens, il faut le présenter de cette façon, sont connus des services de sécurité, a part les gens qui sont tués par les groupes terroristes qui sont tués à leur tour, par les militaires, peuvant être des disparus.
Les geurres sont des bétises, sachant que si on ouvre les archives de l'armée Algérienne, une autre guerre civile va éclater et emporter tout sur son passage, mais une chose jamais l'anp n'a fait disparaitre volontairement des Algériens. Miantenant en ce qui concerne le triangle de la mort, L'Algérois, Blida, Medea, certes le contre terrorisme a fonctioné en plein régime mais c'était dans le but de reprendre les commandes du pays, je ne suis pas là pour laver des péchés les militaires, les gendarmes ou les policiers, mais nous avons toujours tendance à oublier les infiltrations de nos ennemis d'hier, je ne parle pas de l'oas ou autre mais toujours que beaucoup de choses se sont telescopés, Bin Laden qui donnait ses ordres pour le fis à partir du Soudan, en parralléle avec le trafic des pierres précieuses de l'Afrique qu'il revendait aux juifs du coté de Belgique avant d'^ter muté par la cia au fin fond du Pakistan, et diosn que les militaires n'était pas préparé à ce genre de combat, le terrorisme new concept venait de débarquer en Algérie, avec le retour des enfants prodiges d'Afghanistan, les lazers à Alger, un peuple à la limite de l'ignorance des rouages géopolitique ne peut pas faire face aux plans de déstabilisation de l'Algérie.
Il faut absolument traduire un jour le régime algérien devant la cour pénale internationale au sujet des disparuts!