Seuls trois des sept otages algériens sont libérés, annonce Medelci
Finalement, il reste encore quatre diplomates algériens entre les mains du groupe islamiste du Mouvement de l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest.
Trois des sept otages algériens enlevés le 5 avril au consulat d'Algérie de Gao, dans le nord-est du Mali, par des membres du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), ont été libérés, a confirmé pour la première fois, dimanche 15 juillet le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Des informations contradictoires avaient circulé ces derniers jours à ce sujet sans qu'une voie offcielle algérienne ne se prononce.
"Nous avons l'espoir de les voir tous revenus dans le pays", a déclaré Medelci, confirmant l'annonce faite jeudi à l'AFP par Adnan Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao : "Nous avons finalement accepté de libérer trois des sept otages qui étaient avec nous", avait-il affirmé, sans vouloir préciser où se trouvaient ces otages, des diplomates algériens, ni leur identité. La semaine dernière, le Mujao avait dit avoir rompu les négociations pour la libération des otages. Demeure le sort des quatre autres et les conditions de libération de ces premiers otages. Le Mujao avait exigé de l'Algérie 15 millions pour libérer les sept otages. Si l'on sait officiellement que l'Algérie refuse de payer les rançons, on ignore en revanche quels seraient les "concessions" octroyées aux ravisseurs pour libérer les trois otages algériens.
La 20e session de travaux consacrés à l'enlèvement le 5 avril des diplomates s'est tenue dimanche au ministère des affaires étrangères algérien. M. Medelci a indiqué ne pas pouvoir en dire plus pour des raisons de sécurité. Il faut dire que l'Algérie a toujours gardé la plus grande discrétion dans la gestion des affaires d'otages pour ne pas les exposer au danger et les libérer dans de bonnes conditions.
La libération des ces trois diplomates algériens réduit à 16 le nombre d'otages encore retenus par des groupes islamistes, dont Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dans le Sahel. Parmi eux figurent six Français.
Le consul d'Algérie à Gao et six de ses collaborateurs avaient été enlevés le 5 avril par le Mujao, qui contrôle désormais cette ville.
Commentaires (1) | Réagir ?
Les puissance occidentales doivent s'il faut utiliser l'arme nucléaire contre les pays qui exporte le terrorisme. le livre de Simmel H ' choc des civilisation' est sous nos yeux.
Moi, je ne vois pas d'autres solutions avec les pays arabes et islamique qui exportent le terrorisme internationale.
Non seulement ils refusent la vie, mais ils veulent aussi imposé leur barbarie au monde entier.
Attention au monde civilisé un Iran nucléaire ou un autre pays musulman nucléaire.
Sinon, c'est la fin du monde. Le monde civilisé doit être soudé.