F. Hollande : "Aux Africains de décider une action armée contre Aqmi au Mali"
Dans une interview télévisée à l'occasion des fêtes du 14 juillet, le président de la République française, s'exprimant sur la situation du Mail, a considéré Al Qaïda au Maghreb islamique comme une menace à toute l'Afrique et au monde occidental. Il a estimé qu'il appartient aux Africains de "décider quand et comment" intervenir militairement contre l'Aqmi.
Dans une interview menée conjointement par TF1 et France 2 à l’occasion de la fête du 14 juillet, le président de la République française, François Hollande, s’est exprimé sur la situation alarmante qui prévaut au Mali. Il n’a pas considéré Al Qaïda au Maghreb islamique comme une "partie" du conflit mais comme un ennemi mortel, une "menace du terrorisme islamiste qui porte atteinte à la vie humaine, à l’intégrité des personnes et des biens, détruit le patrimoine architectural et sites religieux dans la ville de Tombouctou. C’est une menace qui risque d’embraser toute l’Afrique et le monde occidental", ajoutant qu’ "il appartient aux Africains de s’unir pour éviter que l’occupation d’une partie de son territoire par ce groupe islamique armé, ne s’élargisse à toute le continent."
Pour François Hollande, il est urgent que les pays africains déterminer quand et comment intervenir militairement dans le nord du Mali occupé par des groupes armés islamistes.
Il convient "que les Africains eux-mêmes puissent organiser le soutien au Mali (…) d'abord qu'il y ait un véritable gouvernement au Mali qui puisse prendre ses responsabilités, et qu'une intervention dans le cadre de l'Union africaine et des Nations Unies puisse se faire, ça, c'est aux Africains de déterminer et le moment et la force", a ajouté le président.
Le Président de la République française a exprimé, sous cette condition lancée aux Africains sa solidarité : "Nous devons apporter toute notre solidarité. Au Conseil de sécurité, il y a une résolution qui permet justement de faire cette intervention avec le soutien de l'ONU."
Les déclarations de François Hollande interviennent alors que des chefs d'Etat africains sont réunis à Addis Abeba au sein du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour discuter de la crise malienne.
La Cédéao se dit prête à l'envoi d'une force militaire de quelque 3.000 hommes, mais elle souhaite d'abord obtenir un mandat de l'ONU pour une opération de reconquête du nord du Mali occupé par deux groupes islamistes armés, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Seule exigence préalable pour l’option d’une intervention militaire : la formation d'un gouvernement malien de large union. Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra est arrivé vendredi à Paris pour annoncer au président de transition Dioncounda Traoré, en convalescence en France, l'ouverture du gouvernement "à toutes les forces vives du pays".
L’Algérie qui s’apprête à recevoir la visite du ministre français des Affaires étrangères pour relancer des dossiers de coopération en souffrance, s’est toujours alignée sur l’option du dialogue, du solution politique "négociée" au Mali.
RN. et AFP
Commentaires (3) | Réagir ?
Les objectifs de la France et de leur relais du pouvoir algerien ont tout mis en oeuvre pour aneantir l'Azawad afin de detourner le combat pour l independance de ce peuple de l etat raciste malien que vous avez dans votre poche et execute vos plans de soumission de lafrique et de ses richesses naturelle. l'Azawad recèle de petrole, de gaz et d uranium c est certain celui qui mettra main basse sur son peuple aura a sa disposition ses richesses, c est ainsi que vous reflechissez !? vous vous en foutez de la culture du peuple, de son histoire et de sa destine seul compte pour vous votre bien-etre. le peuple touareg et tout les autres vont vous chasser de leur territoire et dispoer d eux meme san votre ingerence.
Evitez l'Algérie et allez jusqu'au Cap de Bonne Espérance peut être que vous retrouverez Ben Laden rejeté par les vagues.