Restituez le sigle du FLN aux Algériens M. le président
Monsieur le président,
Permettez-moi de vous adresser cette présente correspondance, suite à cette réunion qui ne fait pas honneur à l’Algérie du FLN les 15/16 juin 2012 et qui malheureusement constitue la majorité de la composante gouvernementale actuelle. Nous devons, en tant qu’Algériens, veiller jalousement à notre histoire combien riche et millénaire, et avoir en vue uniquement les intérêts supérieurs de l’Algérie dont, en tant que Chef de l’Etat, vous en êtes l’incarnation. On ne peut ne pas être d’accord avec un homme, mais un président de la République, comme dans tout pays respectueux de l’Etat de droit, représente le symbole de l’Etat et à ce titre il doit être respecté. Permettez-moi, en tant que fils d’un des plus grands militants de la guerre de libération nationale, de faire quelques observations et propositions.
Premièrement, la réunion du parti du FLN a offert un spectacle anarchique et désolant, la majorité de la population algérienne et les observateurs internationaux, ayant assisté à un film du Far West. Fait grave, à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance politique de l’Algérie, l’hymne national hué par des militants de ce FLN. Peut-on dès lors donner des leçons à la France ? Ce spectacle aura montré les luttes de pouvoir en vue des futures élections présidentielles d’avril 2014.
Deuxièmement, le FLN vient de remporter, à une large majorité, les élections législatives en sièges, mais en réalité n’ayant eu que 6,11% de voix par rapport aux inscrits. Cette assemblée non représentative, abstention plus bulletins nuls, plus non inscrits, plus partis ayant participés sans sièges, représentant 75/80% de la population adulte, ne peut en aucune manière, quitte à nuire à l’image internationale de l’Algérie, engager l’avenir de tout un pays et donc réviser la Constitution.
Troisièmement, après 50 ans d’indépendance politique, comment peut on encore tolérer l’instrumentalisation de la part d’une minorité à des fins politiques, d’un parti, le sigle historique FLN, propriété de tout le peuple algérien, étant assimilable à l’utilisation de la religion à des fins politiques ? Quel que soit le résultat final de ce match ridicule, deux camps adverses, dont je ne fais aucune différence, utilisant les mêmes méthodes, l’objectif étant de se partager la rente sur le dos d’un sigle historique.
Aussi, Monsieur le président de la République, en ce monde impitoyable où toute nation qui n’avance pas recule, la rente des hydrocarbures étant éphémère, avec épuisement dans entre 20/25 ans à moins d’un miracle au moment où la population algérienne atteindra 50 millions d’habitants, les profonds bouleversements géostratégiques qui s’annoncent entre 2015/2020 notamment au niveau de notre région, ne serait-il pas souhaitable qu’un large débat national productif soit initié pour définir la future trajectoire politique, sociale et économique de l’Algérie ? L’important, pour éviter toute dérive comme l’attestent les tensions sociales de plus en plus vives, est une mobilisation du front intérieur.
Car il existe un décalage important entre les résultats mitigés et les potentialités immenses afin surmonter l’ensemble des difficultés pour peu que la morale l’emporte sur les intérêts étroits, conditionnée par une véritable démocratisation, tenant compte de notre anthropologie culturelle et que la réforme globale soit menée d’une manière maitrisée avec pragmatisme. Monsieur le président de la République, vous êtres président d‘honneur du parti FLN. Pour éviter ces querelles byzantines qui ternissent l’image de l’Algérie, surtout à la veille de la célébration du 50ème année de l’indépendance politique, il devient impérieux que soit restitué ce sigle glorieux FLN de la guerre de libération nationale à tous les Algériens, dont ils doivent être fiers. Comme il devient impérieux d’opérer un véritable changement au profit des générations futures.
Avec ma très haute considération et mon profond respect.
Professeur Dr Abderrahmane Mebtoul, fils du feu moudjahid Ali
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Mr Mebtoul, avec tout le respect que je vous doit en votre qualité de scientifique, et fils de moudjahid, en tout cas pour ma part :" j'en ai rien a carrer du fln qu'ils ont souillé, ni d'aucun de ces partis des benni oui oui ", mais votre travail, avec les consciencieux algeriens est d'ecrire l'histoire tel qu'elle est, répertorier les harkis de la nation, tous sans exception, et d' introduire leurs histoires dans les écoles afin qu'ils ne soient jamais oublié, ces gens là sont entré dans l'histoire par la fenêtre, et ils n'ont sortiront jamais, et seront connues par leurs decsendances, et souillé comme ils l'ont fait au peuple.
Cela dit, nous n'avons pas besoin qu'il nous le restitue ce fln qui a assassiné, qui a tué, qui a malmené des algeriens! Moi, personnellement, je veux qu'il rejoigne les archives tres contestées et sales. Selon, le fils, la fille de messali hadj et les messalistes, le fln a été créé par feu boudiaf, assassiné par des algeriens (le régime), et ce pour briser le mna, le parti ppa et tous ceux qui lui sont opposés à l'époque. Regardez la france, deux cents ans de démocratie, france forte, pays des droits de l'homme, beau pays, belle capitale avec ses monuments bien protégés, bien propres et plein de belles choses que nous aimerions avoir la même chose en algérie. Hélas, le régime est contre cette vision bornée, il aime par contre la confusion, et en faveur de la construction anarchique, béton, pas d'aire de jeu, pas de gazon, pas d'arbres. Cela étant dit, je me rappelle de ca et je n'oublierai jamais ce geste inqualifiable d'avoir abattu des arbres datant de 2 cents ans, cela s'est produit à bouchaoui, je vous assure que c'est vrai! Ce jour là, j'étais hors de moi! Hier, justement, je parlais à une québécoise, on parlait de la nature, je lui ai évoqué ce cas là très fièrement! Nous, algeriens, nous devons dénoncer, l'algérie n'appartient pas à bouteflika, pour ma part, est nuisible au pays avec ses acolytes!