Que va fêter l’Algérie le 5 juillet ?
Lettre à Khalida Toumi, ministre de la culture.
La démocratie ne peut prospérer et grandir qu’à la lumière de la vérité, de la science et du savoir. Les faux semblants, la complaisance, le mensonge, l’ignorance, la ruse, l’hypocrisie, les intrigues et les tractations obscures sont le pire ennemi de la démocratie.
Que va fêter l’Algérie le 05 juillet alors que le peuple est retenu en otage depuis plus d’un demi-siècle dans la forteresse du mensonge ? Il est inutile de revenir sur toutes les causes qui ont engendré l’acte génocidaire du 08 mai 1945. Comme il est également inutile de s’attarder sur toutes les zones d’ombre qui entourent le 1er novembre 1954 et de s’interroger comment d’illustres inconnus ont réussi à doublé Messali ?
Imaginons un instant si l’armée française n’avait pas éliminé le colonel Amirouche ; imaginons un instant si le pouvoir français de l’époque avait laissé le colonel Amirouche aller jusqu’au bout de sa mission, ce colonel mandaté et investi par ses pairs de l’Intérieur après les réunions de Constantine et des Ait Yahia Moussa pour faire la peau aux touristes du GPRA et de l’armée de l'extérieur, quelle aurait été l’issue de la guerre d’Algérie ? Quelle aurait été la position du pouvoir français face aux exigences des ultras de l’Algérie française ?
Imaginons un instant s’il n’y avait pas "l’Affaire Si Salah" (colonel Med Zammoum), quelle aurait été la marge de manœuvre du général de Gaulle rappelé aux plus hautes instances de l’Etat pour faire accélérer le processus d’indépendance ? Sans "l’Affaire Si Salah", une véritable aubaine pour les familles qui détiennent la réalité du pouvoir en France, est-ce que de Gaulle aurait réussi à rassembler les clans de l’ALN qui se disputaient la conquête du pouvoir depuis 1958 ? Est-ce que de Gaulle aurait pu dire à l’EMG, au GPRA et aux trois "B" : Dépêchez-vous, si vous refusez de négocier votre indépendance, je vais le faire avec d’autres. J’ai d’autres interlocuteurs pour réaliser cette entreprise."
Certains doivent comprendre que nos parents et nos familles ne sont pas de la chair à canon. Nous connaissons l’histoire de notre pays. Que ce pouvoir de mercenaires et de z’leta, que ces danseuses du ventre de l’opposition jadis zouaves et tirailleurs qui se cachent aujourd’hui derrière nos morts, nos martyrs, nos héros et les amis qui ont eu l’audace et le courage de soutenir la lutte du peuple algérien se taisent. Qu’ils se taisent à tout jamais.
Saïd Radjef
Commentaires (3) | Réagir ?
Madame toumi tu es loin de merite cette vestimentaire berbere. va voir avec ton bouteflika etant donne que tu as declare que tu lui refuse rien. petite opportuniste, qui a trompe meme des grands hommes que matoub, lors que il avait cite dans sa chanson meme moi tu pourras jamais me tramper etant donne que je te connais que tu es.
Yâani, tu n'as pas trouvé à qui envoyer une lettre ouverte?