Algérie-OMC : des conditions d'adhésions déstabilisantes pour l'économie nationale
Pour préparer l’intégration de l’Algérie au marché mondial, via l’OMC, le gouvernement déblaie le terrain juridique nécessaire à la fin des monopoles. Le secteur stratégique des hydrocarbures figure en bonne place sur la feuille de route des négociations d’adhésion à l’organisation. Jusqu’au ira la politique « d’ouverture » ; Sonatrach sera-t-elle touchée par les conditionnalités d'adhésion ? Pour l’instant, c’est à petits pas que le gouvernement procède − pour ne pas provoquer le tollé de l’été 2005 ? Mais déjà se profilent les ravages futurs de cette adhésion sur l’ économie nationale.
L’OMC somme l’Algérie de faire sauter les verrous qui bloque la liberté du marché et c’est pour obéir à cette injonction qu’est intervenue la décision d’amender la loi organique relative à la concurrence prise, récemment par le gouvernement. Logiquement en faisant tomber ces dispositions, l’Algérie supprime de fait tout éventuel monopole sur le marché au-delà d’un seuil fixé à 45%. Ainsi le terrain juridique à l’entrée d’investisseurs étrangers dans les activités commerciales dominées jusque là par l’Etat est-t-il déblayé.
Ce n’est donc pas tant pour réguler le marché que pour le libérer des contraintes monopolistiques conformément à la demande de l’organisation mondiale du commerce qu’intervient cette décision d’amendement.
Dans la feuille de route des négociation d’adhésion de l’Algérie à l’OMC, celle-ci insiste d’une manière particulière sur l’ouverture des secteurs comme les hydrocarbures, les TIC, l’électricité et les services d’une façon globale, en fait des secteurs stratégiques dits aussi de souveraineté. L’autre action attendue en matière d’harmonisation de la législation algérienne en matière de fonctionnement de son commerce extérieur avec ses engagements internationaux vis à vis de l’OMC ou encore de l’Union Européenne consistera en la révision de la disposition contenue dans l’article 13 de la loi de finances complémentaire pour 2005. Une disposition qui, pour rappel, devait obliger tout importateur de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, de se constituer en entreprise à capital social de 20 millions de dinars pour pouvoir poursuivre son activité.
Cette mesure consacrée, au départ, à l’assainissement d’un secteur où s’activent dans le flou et l’anarchie pas moins de 45 000 importateurs, avait soulevé nombre d’interrogations et provoqué un mécontentement au sein de ces importateurs qui l'avaient assimilée à un blocage et dénoncer les velléités de retour aux monopoles.
Par prudence, le gouvernement envisagerait de se revenir sur cette disposition, à la faveur de la loi de finances 2008, en décidant d’affecter l’importation de cette catégorie de produits et marchandises à des sociétés de droit algérien devant être soumises à l’obligation de contrôle par le commissaire aux comptes. L’application de cet article 13 avait surtout pénalisé les secteurs économiques dont l’activité dépend essentiellement d’intrants et de produits importés.
La pratique du dumping reste l’une des problématiques majeures que l’Algérie devra affronter avec l’ouverture de son marché et la levée de toutes les barrières douanières dans un avenir proche. Il est difficile, en effet d’admettre qu’un simple décret anti-dumping soit à même de prévenir une concurrence déloyale, déjà installée, du produit local.
G.H (d'après El Moudjahid)
Commentaires (1) | Réagir ?
J'ai vu que l'Algérie frappe a la porte de L'OMC depuis bien longtemps Afin d'adhérer. a (organisation mondiale de commerce). Franchement il est très difficile de savoir de quelle matière sont composés ceux qui ont décidés de postuler a L'OMC?. En tout cas. quoi qu'il arrive certainement pas de matière grise. pour des raisons a l'infini. Je ne peux vous en citer quelques unes les plus flagrant. Sinon il en faut probablement l'équivalent d'un bon livre. Commençons a mon sens par l'ignorance de nos dirigeants de la charte de lOMC, son cahier des charges, les conditions, qui sont les suivantes, l'économie, La transparence politique, démocratie, La corruption, libéralisme de divers secteurs. hydrocarbure, l'agriculture, Commerce intérieur, Extérieur, dans l'hypothèse ou ces messieurs qui ont décidés de demander l'adhésion de l'Algérie a l'OMC. Ignorent toutes ces clés fondamentales qui leurs permettront d'ouvrir les portes de l'OMC. Qu'ils voient seulement l'importation des 330 mille tonnes de blés américains. qui veut dire quoi? que l'agriculture algérienne est dans le rouge. ses exportations est 98% qu'il s'agit de gaz, et du pétrole. sans ces deux éléments a quoi ressemblera l'Algérie Le dernier pays qui a pu bénéficier de ce privilège c'est Israel. a réussie a pénétré dans cette institution qui groupe une quarantaine de pays seulement. Il faut savoir qu'Israel malgré une économie en très bonne santé a réussi son examen de justesse. a cause de sa corruption. Israel est classé 34ème en partant de sens de décroissance est parmi les 34 pays les plus corrompus. Or l'Algérie est classée 92 ou 99ème. C'est t'a dire parmi les 15 pays les plus corrompus. Donc l'Algérie a encore beaucoup d'effort a faire si elle veut seulement d'espérer une telle adhésion a l'OMC. Car L'OMC est un organisme qui cautionne tacitement les bons élevés. a donner un mini certificat aux pays crédibles. autrement dit rassurer les investisseurs étrangers eventuels de venir investir dans les pays possédante ce mini certificat, de dire oui tacitement de l (OMC. Donc il est toute a fait normal que l'omc soit vigilant a l'égard des arrivants. afin de ne pas avoir sur le dos les quarante pays déjà adhérents; de ne pas donner l'impression de trahir, ou de l'incompétence. En claire garder sa crédibilité. de cette institution noble. OU alors Que l'Algérie chasse un peu de son chauvinisme. un peu de son orgueil mal placé qui risque de l'amener vers une catastrophe alimentaire. sans son pétrole et son gaz. ce qui veut dire. Si les algériens ne sont pas capable de faire prospérer et de gérer leurs agriculture qu'il passe des accords avec d'autres pays capable d'exploiter dignement la belle terre algérienne. Comme du temps de la France. Non seulement elle nourrissait sa population en plus elle exportait a l'extérieur. A titre d'exemple de faire venir des paysans Français qui sont pris a la gorge financierement. des Marocains, des Espagnoles, ça sera une aubaine pour ceux qui viennent qu'ils puissent gagner leurs vie. Et d'éviter a l'Agérie que sa nourriture soit tributaire de l'importation. Et qui coûte des millions et des millions. a la l'Algérie. au lieux de mettre cet-argent dans la nourriture. Qu'ils mettent dans l'infrastructure, les routes, l'habitat, les écoles, la santé, l'éducation. ETC... Et que les spécialistes dans la matière me pardonne. Car je ne suis ni politicien, ni économiste. Je suis seulement un simple citoyen