Constantine : pour ses 100 ans, l’hôtel Cirta veut faire "peau neuve"
Situé au cœur de la ville de Constantine, à 15mn de l’aéroport international Mohamed Boudiaf, le Grand Hôtel Cirta, qui souffle cette année sa 100e bougie, est sans conteste l’établissement le plus chargé d’histoire de la cité du Vieux Rocher.
A quelques pas du pont de Sidi Rached et à un jet de pierre de la fameuse place de La Brèche, coeur palpitant de la ville, l’hôtel Cirta est érigé sur un lieu idéal qui fait naître une envie irrésistible de découvrir la ville, ses sites, ses curiosités, bref, sa beauté. L’hôtel qui s’apprête à subir une large opération de toilettage et de modernisation, entend cependant conserver coûte que coûte son authenticité, son style andalou et arabo-mauresque, et ce charme propre aux lieux prestigieux et dont les murs ont tant de choses à raconter.
"Au commencement, à l’aube de sa mise en service en 1912, l’hôtel Cirta proposait de magnifiques suites pour les personnalités d’importance qui venaient y séjourner avec leurs propres gouvernantes", assure le directeur de l’Entreprise de gestion hôtelière de l’Est (EGT Est). Ses chambres spacieuses et meublées avec goût, sans excès d’artifices, son entrée qui n’a rien à envier au hall d’un palace et sa pittoresque salle de restaurant confèrent un "caractère unique" à cet établissement, souligne Saïd Boudraâ.
Les exigences d’une mise à niveau, devenue vitale pour faire face à une concurrence appelée à devenir de plus en plus ardue, a nécessité la programmation d’un projet de modernisation destiné à redonner tout son lustre à cet hôtel, indique ce responsable qui insiste sur la prise en compte de ses atouts propres, ses points forts et ses spécificités. Selon M. Boudraâ, l’idée est de "combler un certain retard en matière d’hygiène et de qualité de service, tout en offrant des prestations modernes, personnalisées, dignes des grands hôtels urbains".
Le projet de mise à niveau est en bonne voie, l’appel d’offre pour les études est lancé et la désignation du bureau se fera "incessamment", a précisé le même responsable, faisant savoir qu’une autorisation-programme (AP) de 805 millions de dinars a été dégagée pour couvrir les besoins financiers du projet de modernisation de cet établissement érigé sur une superficie totale de 1.895 m2 dont 1.094 m2 bâtis.
Conçu pour une capacité d’hébergement de 119 lits répartis sur 27 chambres single, 43 chambres doubles, 3 suites seniors et 2 appartements, cette structure hôtelière de 4 étages comprend également un restaurant de 120 couverts, une salle de conférence, une salle polyvalente, une autre pour les banquets, un salon de thé, un bar américain et une cafétéria.
Avec APS
Commentaires (1) | Réagir ?
Les moyens d’accueil de cette ville ne répondent plus aux besoins les plus élémentaires en matière de tourisme et de loisirs sans compter l‘insécurité et les incivilités de ses habitants qu’elle Hchouma Tbahdila.
Un état des lieux qui dure depuis plus de deux décennies et rien n’augure d’une éventuelle relance de ce secteur. Une culture touristique inexistante par manque de professionnalisme. Certains établissements encourent même le risque d’une fermeture pure et simple vu l’état lamentable dans lequel ils se trouvent.
Constantine est une ville morte depuis l’indépendance, les infrastructures datent de l’époque coloniale comme la plus parts des grandes villes algériennes.
Pour ces 100 ans cela nous situerait en 1912 !!! Où sont les milliards de la rente. ???.
Et oui Constantine du temps de França !! Que de regrets que de regrets ….. Ya khsara !
VIVE la France!