L’Algérie a dépassé les 37 millions d’habitants en janvier
La population de l’Algérie était de 37,1 millions d’habitants au 1er janvier 2012, selon l’Office national des statistiques (ONS), qui prévoit une population de 37,8 millions d’habitants en janvier 2013 avec le maintien du rythme des naissances de 2011.
La population résidente s’est accrue en 2011, de 748.000 personnes, soit un taux d’accroissement naturel de 2,04%, la population résidente totale est estimée, au 1er janvier 2012, à 37,1 millions d’habitants, selon l’estimation de l’organisme des statistiques.
Ce taux d’accroissement naturel est considéré par l’office "comme important par rapport à celui observé lors des années 2000", ajoutant qu’"il annonce probablement le début de sa stagnation puisqu’il se rapproche de celui de 2010 (2,03%)". "Si ce niveau d’accroissement devait se maintenir, la population résidente se rapprocherait probablement, au 1er janvier 2013, de 38 millions d’habitants", estime une publication de l’Office obtenue par l’APS.
Le taux d’accroissement naturel a entamé sa progression dès 2008 avec 1,92%, puis il est passé à 1,96% en 2009, 2,03% (2010) et 2,04% (2011). Avec le maintien de ce taux, la population serait de 37,8 millions au 1er janvier 2013, détail l’organisme.
La dynamique démographique en Algérie maintient son rythme entamé durant la dernière décennie avec l’augmentation continue du nombre des mariages, des naissances et de décès, note l’ONS. Les hommes représentent 50,6% de la population de l’Algérie en 2011, quant aux femmes, elles représentent 49,4%.
+7% de mariages
En effet, le nombre des mariages se distingue par une augmentation de 7% pour totaliser (369.031 unions) en 2011 par rapport à 2010, le volume des naissances a dépassé la barre des 900.000, "seuil jamais atteint auparavant", relève l’office, précisant que la mortalité a connu également un taux d’accroissement de 4,41 pour mille pour atteindre le nombre de (162.000 décès).
Concernant la structure de la population, la répartition par âge fait ressortir que la population âgée de moins de 5 ans continue de progresser, passant de 10,7% en 2010 à 11% l’année dernière, ce qui "témoigne de l’augmentation récente de la natalité", souligne l’organisme. La part de la population âgée de moins de 15 ans connaît une légère baisse, représentant 27,7% de la population totale.
La population en âge d’activité (15 à 59 ans) a connu également une légère baisse, passant ainsi de 64,5% à 64,4%, mais continue de représenter la part la plus importante dans la population, tandis que la part des personnes âgées de 60 ans et plus poursuit toujours sa progression, passant de 7,7% en 2010 à 7,9% de la population totale en 2011. Quant au nombre des femmes en âge de procréer (15-49 ans), il est estimé à 10,4 millions contre 10,2 millions en 2010, selon l’ONS.
2500 naissances/jour
Pour la natalité, l’Office relève que la progression des naissances se poursuit avec une augmentation de 909.563 naissances vivantes en 2011 par rapport à 2010, soit une moyenne de 2.500 naissances vivantes par jour. Le volume des naissances vivantes a connu un accroissement relatif de 2,4% en 2011. Cet accroissement est considéré par l’office "comme limité par rapport au rythme d’évolution observé ces dernières années". La répartition de ces naissances par sexe révèle 104 garçons pour 100 filles, détaille l’office des statistiques.
L’évolution récente du nombre de naissances indique que la natalité en Algérie "maintient le cap vers un niveau de plus en plus élevé", commente l’ONS, précisant que le taux de natalité n’a pas été très affecté par cette augmentation, puisqu’il est passé de 24,68 pour mille à 24,78 pour mille entre 2010 et 2011.
De même l’indice de fécondité n’a pas été affecté par les naissances, il est de 2,87 enfants par femme. En revanche, le rythme d’augmentation des naissances ces dernières années permet d’avancer "que le volume des naissances vivantes atteindra probablement le seuil d’un million en 2015", estime l’Office.
Le nombre de décès est de 162.000 en 2011, soit 3% de plus par rapport à 2010, et qui s’est traduit par une légère augmentation du taux de mortalité qui est passé de 4,37 pour mille à 4,41 pour mille, précise l’ONS. L’espérance de vie à la naissance a progressé à 76,5 ans contre 76,3 ans en 2010 et 75,5 ans en 2009, soit 75,6 ans pour les hommes et 77,4 ans pour les femmes.
La mortalité infantile continue de baisser en 2011, reculant de 0,6 point, alors que la mortinatalité (enfants mort-nés) a connu un important recul. Le nombre passe de 16.444 à 15.480, alors que le taux s’est réduit de 18,2 pour mille à 16,7 pour mille.
Concernant la nuptialité, l’année 2011 se distingue par la forte augmentation des mariages, ainsi le taux est passé de 9,59 pour mille en 2010 à 10,05 pour mille, soit un total de 369.031 nouveaux mariages enregistrés.
Malgré un accroissement du nombre de mariage de 3% entre 2008 et 2009, le taux de nuptialité a subi un effet limité, passant de 9,58 à 9,68 pour mille durant cette même période, explique l’ONS. La population de l’Algérie a franchi le seuil des 30 millions d’habitants en 2000, puis les 35 millions dès 2009 pour dépasser les 37 millions en 2011.
Commentaires (3) | Réagir ?
Le niveau de vie d'un algérien de base s'est considérable améliorer ces derniéres années, il faut au moin avoier ça, contrairement aux autres pays (la France notamment) une famille algérienne qui se tiens bon et qui est plus ou moins assuré financiérment ne trouve aucun probléme de faire des enfants, et c'est pas forcément mauvais, limiter les naissences n'est pas une solution, par contre un pére qui aura des problémes a vivre seul et qui fait 7 enfants avec le méme salaire on peut étre sur que ce sont pas ces enfants qui construirons le future de l'Algérie.
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