DANS LA BOITE AUX LETTRES : Du mandat poste au Mandarin
Ouyahia se rallie au Président Bouteflika ! Pourquoi ? A-t-il été contre lui ? Tous sont solidaires depuis toujours et c’est qui fait leur force, nous aurions tort de négliger cet aspect. Nous nous condamnons sans cesse, nous nous reprochons de ne pas être unis, de nous tirer dans les pattes, d’être tiraillés par des querelles byzantines. Nous élaborons des scénarios qui s’avèrent impossibles et qui relèvent plus de la fantaisie que du concret. Nous sommes des démocrates et nous crions à qui veut nous entendre mais qui est sourd « Bouteflika ne passera pas qui revient comme le slogan {le fascisme ne passera pas !} ». Et pourtant, après le massacre des enfants de’88 alors qu’Alger (et l’Algérie)) hurlaient, désespérés, Chadly assassin, barakat, barakat ( comme en ’62), Chadly Bendjedid a été « réélu » Président de la République. La révolution de ’54 qui se voulait changement radical avec une mise à plat du système colonial basé sur le pouvoir absolu, les avantages et les prébendes, s’est transformée, après un passage à vide de 1962 à 1965, en un système qui a broyé des individus qui ont hérité d’un pouvoir dont ils ne savaient que faire. Un « institution collégiale » {le Conseil de la Révolution} a mené à une répartition arbitraire des responsabilités, chacun ne rêvant que de devenir Calife à la place du Calife. N’eut été la personnalité du Président Boumediene qui déjà devait faire face à un chahut de gamins, l’Algérie aurait sombré longtemps dans une guerre tribale à l’image de celle des pays sub sahariens. Bien sûr que Boumediene est responsable de la situation d’aujourd’hui car il a laissé faire, pensant ( alors était il le grand homme que l’Histoire veut présenter ?) que les choses allaient s’arranger d’elles-mêmes.
Naïveté, cécité, incompétence, foi sincère, machiavélisme… tous les qualificatifs sont permis .Il n’en reste pas moins que l’Algérie, à son corps défendant, a été prise dans le jeu vicieux du « je t’aime/moi non plus » qui autorise les audaces les plus folles et nous met en attente du prochain mandat qui verra le « nouveau » mandarin se succéder .
elMenfi
Commentaires (3) | Réagir ?
la convergence de l'opposition a été raté lors des premières années de le fenêtre démocratique que le pouvoir colonial a été obligé d'ouvrir suite à la pression de la rue et aux caisses vides. En effet, à ce moment là, par manque de vision, il a été privilégié, une alliance strategique de l'intelligicia avec le pouvoir (occulte) pour contrecarer "l'islamisme". 20 années et 200 milles morts plus tard, l'intellegicia se retrouve enceinte d'un batard et n'a que ses yeux pour pleurer.
Dans ce systéme personne n'est jamais avec ou contre l'autre tant qu'il tient le bon coté du baton. Il n'y a que les indecrotables optimistes qui observent les fremissements du serail leurs querelles passageres n'ont pas pour objet la democratie ni meme la modernité. Qui dfendra la democratie? certainement ceux qui en auront besoin conciemment, ils construiront alors l'instrument politique adequat. Ce n'est Messali hadj qui a declenché le 1° novembre, ceux qui ont liberer ce pays sont morts au combat ou assassinés par les planqués des frontieres pendantla guerre. De boumedienne a bouhef il n'ya pas de grand homme, (Benbella n'a fait que garder le siège), il n y a eu que des usurpateurs. (Exepté Boudiaf utilisé pour eviter le cahos et reprendre la main après son assassinat)