La farce du 10 mai reconduit le FLN et consacre le FFS comme faire-valoir

Belkhadem sera-t-il le candidat du FLN à la présidentielle 2014 ?
Belkhadem sera-t-il le candidat du FLN à la présidentielle 2014 ?

Cinquante années après l'indépendance, une farce électorale impose le statu quo politique et donne un paysage surréaliste de l'Algérie : le FLN serait gagnant et frôlerait même la majorité absolue à l'Assemblée populaire nationale (APN) en obtenant 220 sièges sur les 462 à pourvoir aux élections législatives du 10 mai 2012 !

Après avoir trituré les chiffres de la participation, le pouvoir algérien compose donc une salade aigre-doux où il est dit que l'ex-parti unique resterait le premier parti d'un pays où la fronde est pourtant visible.

Toujours selon les résultats préliminaires annoncés vendredi par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, loin derrière le FLN, arrive le Rassemblement national démocratique (RND) avec 68 sièges, alors que l'Alliance de l'Algérie verte vient en troisième position en obtenant 48 sièges. Les autres formations politiques qui ont pris part à la mascarade, ont été "récompensés" par des strapontins. Ainsi, le Front des Forces socialistes (FFS) a décroché 21 sièges, le Parti des Travailleurs 20 sièges, les Indépendants 19 sièges, le Front national algérien (FNA) de Moussa Touati et le parti de la Justice et le développement (PJD) d'Abdellah Djaballah ont "reçu" respectivement 9 et 7 sièges ; même les petits partis ont eu leur part de miettes du grand gâteau : le Mouvement populaire algérien, présidé par Amara Benyounes, a obtenu 6 sièges, suivi d'El-Fadj El-Djadid de Tahar Benbaibeche (5 sièges), le Front du changement (4 sièges), le parti national pour la solidarité et le développement (PNSD) et le Rassemblement algérien avec 4 sièges chacun. Le Front national pour la justice sociale, Ahd 54, l'Union des Forces démocratiques et sociales (UFDS) et l'Alliance nationale démocratique (ANR) ont décroché 3 sièges chacun. Ils sont suivis du Front El-Moustakbal, le Mouvement national de l'Espérance (MNE), le Rassemblement national républicain (RNR), le Mouvement des citoyens libres (MCL), le Parti Ennour algérien, avec 2 sièges chacun.

Personne n'a été oublié par le distributeur de cadeaux, puisque le parti El-Karama, le parti du Renouveau algérien (PRA), le Mouvement El-Infitah, le Front national des indépendants pour la concorde et le Front national démocratique ont obtenu 1 siège chacun.

Le grand perdant semble être le Front des Forces socialistes (FFS) qui n'a reçu que 21 sièges en contrepartie de sa participation à la farce, et qui va devoir assumer, pendant cinq ans, le rôle de faire-valoir comme l'avait joué le RCD avant lui, à charge pour lui de trouver un Nourredine Ait-Hamouda pour amuser le public et afficher de temps à autre cette mauvaise humeur indispensable aux grandes comédies politiques.

Djalal M.

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Commentaires (23) | Réagir ?

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lili Marlène

Contrairement à ce que prétendent les commentateurs politique, le premier parti arrivé en tête des élections est le parti des abstentionnistes avec plus de 70 % des voix sur les 21, 6 millions d'inscrits, soit 15, 12 millions de voix. Le pauvre FLN n'arrive même plus à bourrer correctement les urnes

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Oh, Miss Lili M, pauvre de vous, ces 70% ne comptent pour rien. Ils ne sont rien et conséquemment ont une lourde responsabilité de laisser les choses inchangées pour les prochaines 5 années en plus de donner une affirmation quasi unanime a ceux qui regnent. Devant les faits, c’est une démission inqualifiable. Les partis au pouvoir vont-ils prendre cela en considération ; bien sur que non, ils s’en fichent éperdument et ils l’ont toujours prouvé. Que d’erreurs de jugement, cette Algérie de malheur. Maintenant imaginons que ces 70% avaient votés pour HAA, imaginons ce qui se passera. On ne reconnait pas sa tête de son derrière comme on dit en anglais. C’était cela le message codé de HAA et les pauvres bougres n’avaient rien perçu.

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elvez Elbaz

Deux remarques que nous cessons depuis des lustres de faire:

1-Les bandits au pouvoir, bouteflika, belkhadem et ouyahia et leur protecteur DRS, sont les continuateurs d'un systéme militaro-arabo-musulman, qui a été instauré par les milices armées de boussof et de boumédienne planquées à la frontiére ouest, qui n'ont jamais fait la guerre d'algérie, laissant celà à L'ALN de l'intérieur notamment celle de la wiliya 3 et 1 (kabylie et chawiya) , systéme instauré pour anéantir L'Algérie algérienne pour laquelle les algériens ont mené une guerre contre le colonialisme apartheid français.

2-Ce systéme oppresseur arrivé et maintenu par la force des armes, ne partira et ne sera démantelé que par la force des armes.

Le reste n'étant que spéculation intellectuelle et littérature

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