Nous sommes loin de l'affaire Dreyfus mais la plume au fiel de Méziane Ourad m'oblige à relire ce procès publié dans l'Aurore. Quelle horreur cet article Votez oui, votez non... sans liens directs entre les élections tant françaises qu'algériennes et les propos de Idir.

Ce que récuse le journaliste dans les propos et surtout dans le lieu de l'énoncé de ce qu'il appelle les remontrances, à savoir la Tunisie; en quoi était-il important que ce soit dit du Val d'Oise alors que le nationaliste Méziane Ourad écrit depuis la France et d'un Café Arabe. De plus, il sait bien qu'il a accordé cette interview a un journaliste algérien. Donc c'est une affaire algéro-algérienne.

Il est important d'apporter des précisions et des clarifications et surtout remettre les dires dans leur contexte.

Monsieur le journaliste, les premières questions qui me sont venues à l'esprit à la lecture de son inquisitoire, sont les suivantes:

1- À qui profite cet article?

2- pourquoi tant de zèle à l'encontre de celui qu’il prétend aduler?

3- L'actualité ne manque pas de sujets. Est-il en panne de thèmes?

Idir a abordé tous les sujets en toute liberté et il assume ce qu'il dit dans son entièreté. Il dis qu'il a soutenu Benflis, es-il devenu amnésique? Te rappelles-il de l'article publié dans le journal Le Parisien à cet effet et surtout du démenti du lendemain par la même journaliste? Rappelle-toi du soutien de Idir pour Said Saadi à l'occasion de ces mêmes élections présidentielles. Il n y a de pire sourd que celui qui ne veut rien entendre. Les basquettes de Zidane, dis-il? En son âme et conscience, penses-il vraiment que celui qu'on appelle le Président dans le 20ème arrondissement a besoin de qui que ce soit pour rencontrer Bouteflika?

'Arrêtons de rigoler, ce n'est ni le combat pour l'amazighité ni celui de la bonne sonorité qui retiennent Idir en France. Seul lui pourra nous dire un jour pourquoi avant de mourir d'envie, il ne se remettrait pas à chanter'. Que veut-il insinuer par cette question? Il a certainement la Réponse, lui le journaliste omniscient.

Dans l'un des passages de son entrevue Idir a déclaré que la langue ne fait pas l'origine. C'est un point de vue digne de Chomsky, Saussure ou même de Roland Barthes. Comment il n'a pas relevé ce fait sociolinguistique, politique, et vérité historique?. Ça lui a échappé ? Non! Je ne crois pas car il ne voulait pas extraire du positif de l'entrevue de Tunis, il voulait s'attaquer à Idir croyant lui faire du mal ou peut-être te faire du bien pensant défrayer la chronique, mais je suis désolé de te dire que son article est un exercice de style raté.

Dans l'une de ses chansons, il avait dit: ghorwat wi berun i ttbel degw aman, je crois que le sien est bel et bien noyé. C'est bien dommage car jusqu'avant cet article votez oui, votez non, je l'aimais bien. Mais bon! Continue car on s'en fout !

Rabah K.