Ansej ou enclos à bétail

Entre les promesses et la réalité, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Entre les promesses et la réalité, il y a loin de la coupe aux lèvres.

Ce programme est en totale contradiction avec ce qu'avait exposé le wali d'Oran.

Il a été donné au Civic d’Oran (Comité d’initiatives et de vigilance citoyennes) d’accompagner des jeunes entrepreneurs au niveau de l’Ansej suite au blocage qu’ils subissent de la part de certains employés de cet établissement, afin de constater de visu, ce que ces jeunes endurent et subissent en terme d’humiliation. Que ce soit au niveau de l’accueil qui ne respecte en rien la dignité humaine ou pour le traitement des informations qu’ils sont en droit de recevoir.

Ce qui aberrant dans cette constatation, c’est que c’est en totale contradiction avec ce qui a été exposé par le wali d’Oran au cours du forum des citoyens, initié dernièrement par le groupe de presse Ouest Tribune ; où il a été question du grand programme de travail et de réalisation à entreprendre en terme d’investissement dans le domaine économique, sociale, culturel.. "digne d’une grande métropole".

Mais ce qui est aberrant, c’est que tous ces vœux aussi pieux soient-ils, seront vite contrecarrés par l’immobilisme et l’incurie de gestionnaires de services publics qui considèrent qu’ils rendent service aux jeunes et qu’ils doivent être leurs obligés. C’est ce type de comportement méprisant de ces gestionnaires qui sont à l’origine de la culture de l’émeute qui s’est instituée dans notre pays pour se faire entendre et satisfaire des préoccupations et demandes légitimes.

Il est inadmissible que pour des jeunes qui ont galéré dans les méandres de la bureaucratie pernicieuse et humiliante pendant plus de deux années pour obtenir leur décision d’éligibilité et l’aide du Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes, restent à la merci d’un employé pendant plusieurs semaines pour faire acheminer les ordres d’enlèvement signés depuis plus de trois semaines de l’Ansej aux banques pour que ces jeunes puissent recevoir leur crédit et pouvoir enfin travailler (les acheminer par pigeon voyageur mettrait moins de temps), sauf si ce n’est voulu pour les forcer à... !

C’est à cause des agissements de cette sorte de ces employés qui confondent être au service du public et non l’inverse, que les jeunes sont en droit de réagir de manière violente si des sanctions ne sont pas prises pour mettre un terme aux agissements néfastes de ces fonctionnaires et la raison pour laquelle les autorités en charge de la gestion de cette wilaya doivent y veiller et ceci est valable pour tous les services publics, si nous voulons que nos concitoyens puissent avoir confiance en leurs dirigeants.

Bengesmia Chadly M.

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Khalida targui

Mais ce que subissent ces jeunes tous les Algériens le subissent depuis l’indépendance, le bureaucrate colon même s'il vous méprise au fond de lui, il faisait son boulot correctement il ne connaissait pas le piston. Vous allez à la mairie à la poste à n'importe quel bureau c'est la même merde c'est les même caïds qui vous écrasent sous leurs pieds au point où l’Algérien est devenu un malade mental avec deux pics: la rage ou le coma. Ces jeunes ils viennent de quel bled pour ignorer tout ça ?