Les sondages confirme de plus en plus la tendance qui veut que le prochain président français sera bien le socialiste François Hollande. A moins d'une grosse surprise en fin de campagne, les jeux semblent fait. Avant le duel de meetings parisiens entre les deux favoris de la présidentielle dimanche, plusieurs enquêtes publiées jeudi montrent une poussée de François Hollande, qui repasse en tête au premier tour et creuse l'écart sur Nicolas Sarkozy au second. Ainsi, selon une enquête CSA pour BFMTV, RMC et 20 Minutes, François Hollande l'emporterait désormais avec 57% des suffrages (+1) contre 43% (-1) au président sortant et candidat de l'UMP. Sarkozy a éanmoins déclaré : "Les sondages, tout le monde s'en moque. Dans dix jours, on aura le résultat du premier tour. Dans trois semaines, on aura le résultat du deuxième tour. Il y aura, comme d'habitude, de grandes surprises." Mais le président candidat invoque les sondages quand ça l'arrange, il y a 15 jours quand ils le donnaient sur une tengente favorable, il tenait un autre discours.

Bref, François Bayrou (MoDem), Jean-Luc Mélenchon (FG), Nathalie Arthaud (LO), Jacques Cheminade (S&P) ont, eux aussi, participé à l'acte II grand oral de France 2. Pas de grandes propositions, tous les candidats se sont prêtés au jeu des questions de l'équipe de journalistes, sans grande surprise.

Le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a fermé le ban en se définissant comme «le recours à gauche». Le sondage CSA le place troisième, à 17%. Avant lui, François Bayrou a assuré qu'il n'avait «pas un mot à retirer» des propos qu'il avait alors tenus lors des drames de Toulouse. «Il se trouve que je suis candidat à l'élection présidentielle», a par ailleurs balayé le candidat du MoDem, interrogé sur une déclaration d'Alain Juppé affirmant qu'il pourrait être Premier ministre de Nicolas Sarkozy.