MAK : le pouvoir raciste d'Alger réprime à nouveau
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie nous a fait parvenir le communiqué suivant.
Le meeting programmé cet après midi à Fréha a été empêché par les forces de répression du pouvoir raciste d'Alger. Initialement prévu devant la mairie de Fréha, le lieu a dû être modifié, à la dernière minute, vers le centre-ville du fait que la police occupait le siège de l'APC et que ses membres, probablement intimidés par la forte présence policière à l'intérieur même de la mairie, ont refusé d’alimenter le matériel électrique pour les besoins du meeting.
Les services de police algérienne qui se sont fortement déployés au centre-ville ont agressé l'assistance avec la participation active du commissaire de Fréha qui a lui-même usé de violence physique à l'encontre des militants et des citoyens venus assister au meeting.
Nous saluons la mobilisation des militants de la section locale qui ont improvisé une marche tout en évitant le pire par leur vigilance et leur sens des responsabilités.
Par ailleurs, le MAK rend un vibrant hommage à la population d'At Jennad qui s'est portée solidaire par centaines pour son soutien face à l'agression des services de l'insécurité de l'Etat voyou.
Quoi qu'il en soit, l'attitude scélérate du pouvoir raciste d'Alger ne nous a pas empêché de diffuser nos documents et de délivrer notre message de boycott et notre appel à la marche pour le 20 avril à Tizi-Wezzu.
Nous savons ce qui inquiète le régime raciste d'Alger. Nous lui confirmons donc ses craintes : la Kabylie ne cautionnera pas les élections d'un pouvoir criminel qui assassine ses enfants, son histoire, sa culture et sa civilisation.
Kabylie, le 10 avril 2012
Bouaziz Aït Chebib, président
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MERCI
Ceux à qui je repproche le plus c'est evidemment aux Kabyles de tous bords, et surtout aux partis implantés dans la région à savoir le FFS, le RCD. Le MAK, ce parti que je considère courageux et tenace mériet bien des égards et un soutien de notre part. M. Ferhat Mehenni est un homme inflexible devant ce qui se passe. Cela dit, je me rappelle de lui lorsqu'il avait pris la parole en 1976, au cinéma Algéria, c'était au cours de débat sur la charte nationale, comme lui est de nature timide, les gens commencait à ricaner. Imaginez, 50 ans après, nous sommes encore au stade de balbutiement. Zohra Dri, bourgeoise, fille de cadi, occupait une immense maison, elle s'en prend à BHL, philosophe, je suis contre, bien sur, de son implication en Libye, qu'il soit juif ou autre, je m'en fiche. Qu'ils soient capables d'organiser des débats ouverts à tous et à toutes, nous verrons celui ou celle qui va bien parler. Le régime trouillard, pleutre ne voudra pas qu'il soit dementeler de ses racines. Mustapha from Canada.