Bouteflika revient à l'époque Khalifa !
Tant de cadres emprisonnés pour rien ? Les futurs repreneurs du CPA semblent avoir obligé le pouvoir algérien à revenir à la belle époque Khalifa. Les entreprises et institutions publiques peuvent de nouveau déposer leurs fonds dans les banques privées algériennes. La circulaire Ouyahia, qui l’interdisait, est en effet abrogée. L’ancien chef du gouvernement l’avait promulguée le 8 août 2004 dans la foulée de l’affaire Khalifa accusé alors d’avoir « dilapidé l’argent public », allusion aux fonds des caisses de sécurité sociale et de retraite qui y étaient déposés. Les directeurs de ces caisses croupissent d’ailleurs en prison pour ce « délit » qui n’existe plus.
Le « retour à l’ère Khalifa », donc la levée de la « circulaire Ouyahia » est la principale condition posée par les repreneurs étrangers de CPA. «La privatisation du CPA était fortement hypothéquée par le maintien de la circulaire» affirme l’ancien ministre des Finances Abdelatif Benachenhou, dans un article dans « El-Watan ». Les repreneurs ne voulaient pas acheter le CPA sans le portefeuille des clients étatiques. Désormais c’est réglé. Et Benachenhou le souligne : «le retrait de la décision favoriserait évidemment de meilleures offres pour le rachat du CPA dès lors qu’il a un effet sur le plan d’affaires du repreneur(…) parce qu’il a dorénavant la certitude de garder la clientèle des entreprises publiques du CPA et qu’il peut en attirer d’autres ».
Il n’a pas de mots assez durs pour critiquer la mesure d’Ahmed Ouyahia, «insoutenable à moyen terme» et qui, assure-t-il, «tourne le dos à l’efficacité et à la performance des entreprises et des banques», « porte atteinte à l’autonomie de gestion des entreprises publiques économiques, pourtant reconnue par la loi», «prive les banques privées des moyens de distribution de crédit» et «exclut de facto les banques privées de l’activité de garantie par signature et des commissions qui lui sont liées».
D’où le retour à l’ère Khalifa.
Mais alors pourquoi avoir emprisonné les dirigeants des entreprises et institutions publiques qui avaient déposé leurs fonds chez Khalifa Bank puisqu’ils n’ont fait qu’agir dans le cadre de « l’autonomie de gestion des entreprises publiques économiques, pourtant reconnue par la loi» comme le rappelle M. Benachenhou , puisqu’ils n’ont fait qu’obéir au principe de « l’efficacité et de performance des entreprises et des banques» que défend aujourd’hui le même M. Benachenhou et qui vient d’être entériné par le gouvernement avec cette abrogation de la circulaire Ouyahia ?
Va-t-on maintenant libérer ces cadres innocents dont on avoue aujourd’hui qu’ils ont agi selon « l’autonomie de gestion reconnue par la loi»?
A M. Belaiz de répondre !
Lahouari B.
Commentaires (4) | Réagir ?
Rafik Abdélmouméne Khalifa est innocent il n'as rien a voir dans toutes ces affaires frauduleuses les responsables de notre pays ont réussi a le faire tomber sans excuses valables et justes non!! soyons sérieux El-Khalifa doit retrouver sa liberter trés vite et revenir a ses affaires le plus vites possibles. SID-RAIS vous devez faire votre travail de grands diplomate hauts et forts dans cette affaire sinon c'est le peuple Algérien qui vous tournera le dos.... en tant que Batnéene j'en parlerai méme a notre glorieux Générale Si Liamine Zerouale s'il le faut parce-ce-que c'est un grands ami de mon pére.
Un grands merci a le Quotidien Le Matin (Algérie) pour soutenir cette cause de cette homme juste qui veut faire hoter le flambeaux de son pays.
Je salue la décision intélligente de la justice Britannique, Abdélmouméne El-Khalifa n'as rien a voir dans les affaires scandaleuses et frauduleuses des généreaux Algériens.
Nous souhaitons trés vite revoir Rafik Khalifa revenir dans les affaires de son pays.