Les Imazighens de Zouara affrontent les pro-Kadhafi, à l'ouest de Tripoli
En Libye, les combats à Zouara, à 80 km à l'ouest de Tripoli, ont repris à la mi-journée mercredi 4 avril après une courte trêve hier soir.
Les combats ont fait au moins 3 morts mardi du côté des ex-rebelles, on ignore le bilan du côté des ex-loyalistes du régime Kadhafi. Les deux camps s'affrontent depuis lundi. Les combats à l'arme lourde aurait fait au moins 21 morts. Une délégation du CNT s'est déplacée à Tripoli pour négocier le cessez-le-feu qui n'a pas été respecté. Cette initiative mise à part, les habitants de Zouara, majoritairement des Berbères, se sentent visiblement abandonnés.
Un membre du CNT présent sur place à Zouara affirme que ce sont les ex-combattants pro-Kadhafi qui ont rompu la trêve en ouvrant le feu à la mi-journée. Selon des journalistes sur place et des témoins joints par RFI, les affrontements à l'arme lourde se déroulent sur deux fronts situés à quelques kilomètres au sud de la ville côtière de Zouara.
Des membres du CNT sont actuellement à pied d'œuvre pour obtenir des parties au conflit un nouveau cessez-le-feu. Les ex-combattants rebelles qui défendent la ville de Zouara se sentent abandonnés. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, il y a six mois, ils affirment avoir sollicité plusieurs fois les autorités de transition pour qu'elles les aident à désarmer les milices loyalistes de Regdaline et de Jamil. Par ailleurs, les ex-rebelles de Zouara ne comprennent pas pourquoi les villes de Zaouïa et Sabratha, qu'ils ont contribué à libérer à la fin du mois d'août, ne leur envoient aucun renfort pour affronter les ex-combattants pro-Kadhafi.
Avec RFI
Commentaires (1) | Réagir ?
Comme en Algérie, imazighen de Libye ne devraient compter que sur eux même et sur les ceux du sous continent. La justice et le bon droit pour un arabe-musulman ne signifient rien en dehors de leur communauté. La notion d'unversalité est une chose trop vaste pour être admise dans leur culture et croyances de bric à brac.