Le vent de la contestation des 300 jeunes chômeurs issus des trois communes industrielles que compte la daïra de Bethioua a encore soufflé samedi. En effet, après les différentes protestations initiées par des jeunes chômeurs des villages de Mers El Hadjadj, Aïn El Bia voila que les jeunes licenciés chômeurs du village du chef-lieu de la commune de Bethioua, sont revenus à la charge en procédant à la fermeture totale de toutes les institutions publiques, à savoir les sièges de l’APC, de la daïra, et l’accès du poste d’entrée de la zone industrielle.

Cette action est intervenue suite aux divers problèmes que rencontrent les jeunes chômeurs de cette localité industrielle. "Notre plate-forme de revendications contient en premier lieu le recrutement des postes de travail dans les entreprises étrangères qui sont implantées dans la zone industrielle de notre localité. Nous sommes les fils des travailleurs de la Sonatrach et on ne veut pas nous embaucher". Le troisième point celui des offres des postes de travail des différentes entreprises publiques relevant de l’entreprise Sonatrach. Exemple : la division Aval Sonatrach n’envoie pas les offres de recrutement des postes de travail à l’agence de l’ANEM de la daïra de Behioua, tout se fait en catimini. D'où souvent e favoritisme et l’exploitation de l’homme par l’homme. "Nous avons le droit de travailler dans nos usines", ces slogans sur des banderoles qui ont encerclé le siège de la porte d’entrée de la daïra. "Les promesses rien que des promesses et à ce jour, rien n’est fait", s'enflamment les manifestants.

Les initiateurs de cette action ne comptent pas en rester là, ils menacent de radicaliser leur mouvement. "Si les autorités ne daignent pas satisfaire nos revendications, nous allons radicaliser la contestation, à commencer par la fermeture de l’accès du poste du camp 6 Aval Sonatrach de la zone industrielle P2 et de la route nationale route de wilaya 16 et des sit-in devant le siège de la wilaya", déclarent-ils.

H. Medjadji