M. le ministre de la Jeunesse et des sports, messieurs les responsables aux différents niveaux, savez-vous qu’incessamment une assemblée générale ordinaire de la Fédération équestre algérienne aura lieu ? Savez-vous que le bureau de cette fédération a été reconduit par une assemblée générale non -conforme car l’adoption des bilans a été faite à main levée ? Vous êtes dans l’ignorance de ce qui se fait, ou vous cautionnez pareilles pratiques ?

Un nombre important d’associations qui font partie de cette assemblée ne sont pas en ordre d’agréments, et un nombre important ne devrait pas être membre de cette AG, et ce, au vu des statuts de cette fédération, et pourtant sont électeurs…

Sans aller à citer la mauvaise gestion à tous les niveaux des activités ni l’absence de réel projet, la façon dictatoriale de "mener" les affaires, ce bureau n’étant plus que l’ombre de son ombre, continue à sévir impunément… L’ombre de son ombre, car 5 de ses membres initiaux n’en font plus partie. Un ayant tout simplement laissé tomber, en étant absent à la quasi-totalité des réunions et même des assemblées générales, et quatre autres ont démissionné. Les derniers à le faire, ils étaient trois dans la même semaine…

Toute initiative est réprimée, toute action positive sur base de proposition concrète pour développer le secteur se voit repoussée, et ses initiateurs mis au banc, suspendus, ou voient leur radiation signifiée, que ce soit pour des investisseurs, des membres permanents, ou des cavaliers autonomes.

On utilise cette position hégémonique non pas pour construire ou réagir positivement aux attentes, mais pour freiner, opposer, dissuader… Des cavaliers sont suspendus de façon arbitraire et non officielle, pourtant bien effective, les arrangements en catimini, les factures dues sont réclamées pour éliminer, mais bien sûr, nulle trace du président ne sera trouvée au niveau des signatures…

En cette période d’instabilité, alors que le gouvernement en perte de crédibilité souhaite redorer l’image d’un état déliquescent en appelant à voter massivement, comment le simple citoyen ou le sportif qui est en quelque sorte un ambassadeur, arrivera-t-il à s’investir dans cette démarche, quand le responsable de la commission éthique et juridique du comité olympique n’est pas en conformité avec les statuts, ni avec l’esprit de la loi ?

La question est de savoir si c’est avec le soutien des autorités, en particulier du ministre de la Jeunesse comme semble s’en vanter M. Bouabid, président illégitime (reconduit par une AG non conforme) de la FEA et responsable de la commission éthique et juridique du comité olympique.

Si nous ne voulons pas repartir vers une année de contestation, il est indispensable de prendre en charge réellement ce problème de conformité.

Abderrahmane Djilali

Cavalier international et ostéopathe équin

Destinataires:

MJS, Président du COA, DRAG, ministre de l’Intérieur, ministre de l’Agriculture.