Rebond de Nadir Bacha

Rebond de Nadir Bacha

Le journaliste Nadir Bacha répond ici à un commentateur. Nous reproduisons in extenso son message.

@Nachabe Madih

"Je vous rappelle que les commentateurs n'ont pris la décision de vous répondre que lorsque vous avez pris la responsabilité de les traiter de "CON- citoyens"!" doit amplement suffire à comprendre dans quelle catégorie de lecteurs qui me lisent vous vous placez. Victime ou bourreau, c’est mon environnement qui le décide, les gens que je fréquente tous les jours, qui m’appellent par mon nom, le vrai, celui que je mets au bas de chaque article que j’écris avec mes tripes. Il fut un temps où je signais Abdenacer Birouni parce que j’enterrais des journalistes comme moi, comme Tahar Djaout, Saïd Mekbel, Smaïl Yefsah, Ziane Farah, et tant d’autres, que j’ai tant aimés et respectés. Ce n’est pas à l’âge que j’aie que je me mets à éprouver le "besoin vital" de m’affirmer et de surcroît par le "mépris des autres". Je n’ai jamais aussi courageusement et patriotiquement existé dans l’intégrité que quand je ressens, au-delà des reportages et des enquêtes, la possibilité d’aider mon pays par une réflexion qui dénonce le mal en Algérie que je porte au bout de toutes mes espérances et de mes peines. En revanche, un commentateur qui chiffonne une anagramme pour soulager quelque part une douleur, eh bien l’équipe du Matin l’accepte quand même.

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Commentaires (25) | Réagir ?

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Quelqun EncoreQuelqun

@ Chabane Hamid (Nachbe Madih)

Comme dirait l'autre "AVE Chaavane!" pour cette tranche de vie. Maintenant que cela a été dit, vous devriez savoir (en principe) que bon nombre des groupuscules auxquels vous faites allusion ont été "fabriqués" de toutes pièces par ceux que vous savez. Vous devriez, également, vous interroger sur l'opportunité d'un second parti politique représentant (majoritairement) une région aussi enclavée que la kabylie (à l'époque bien sûr!).

Vous serez d'accord avec moi que l'on ne passe pas de "la révolution du prolétariat" à la "socio démocratie de façade" du jour au lendemain... suivez mon regard, et vous comprendrez de quoi (et de qui) je parle. Aujourd'hui, la donne n'a pas changé, mais a plutôt été changée. Où est Madani? Où est Benhadj? Qui gouverne? Qui est opposant?

Tant que cet antagonisme (qui n'en est pas un) "démocrates/islamistes" représente les trois quarts de vos échanges, commentaires, articles... personnellement, il ne m'intéresse pas!

Ce qui m'intéresse en revanche, c'est: comment, en 2012, 24 ans après les évènements de 1988, Boutef et tous les autres barons sont toujours là? Il doit quand-même y avoir une raison, une logique. Même monsieur Sadi (le Vénéré) a fini par jeter l'éponge! D'autres diront qu'il a accompli la mission pour laquelle il a été engagé, mais là n'est pas le débat.

Bref, si vous et d'autres voulez débattre, oui, mais si le débat est synonyme de "consensus mou", cela ne m'intéresse pas, notamment quand celui-ci est teinté de psychologisme, paternalisme etc.

Vous concernant vous précisément, j'ai pu apprécier quelques unes des idées que vous avez développées ici-même, mais de là à TOUT partager avec vous, ce serait me renier cher Chââvane.

Votre "Lettre d'outre tombe" m'a beaucoup plu, mais j'avoue que c'est plus "l'exercice de style" que le message lui-même qui a eu de l'effet sur moi. Est-ce de la condescendance comme aime à le répéter la meute? Si tel est le cas, n'est-ce pas là une autre forme d'intégrisme? Nighak à miss t'mourth, faites-moi confiance, j'en ai côtoyé des "intellect' de pacotille adeptes du copier-coller" comme je le disais. Donc, psy, ethnologues, historiens, journalistes, essayistes ou vendeur de chemma, rien ne m'impressionne désormais. Un psy qui parle d'"unsurpation d'identité" au seul motif d'avoir utilisé le pseudonyme de Charles Baudelaire, eh bien ce psy m'inquiète et devrait-de mon point de vue- voir un psy (mais, cette fois-ci, un vrai). Monsieur le psy reprend même le terme d'instit' avec "lacception algérienne" du mot. C'est à dire, un ignare. Il a oublié qu'on pouvait être instit' et Docteur Es qlq chose, ou instit' et s'appeler Mouloud Feraoune... et cette "crème" se permet de jeter l'anathème sur autrui à partir du clavier d'un ordi payé par une bourse de "réfugié politique" octroyée moyennant "des choses".

En dehors de l'illustre sociologue qu'est M. Fellag (boutade), je n'ai pas encore vu foule à une quelconque conférence de ces "intellct's" autoproclamés. Même ces illustres journalistes, fins analystes et -accessoirement- donneurs de leçons ne drainent pas les foules de lecteurs à ma connaissance notamment avec leur vision de "titis algérois" de l'Algérie.

A chaque temps son ton. Quand il s'agit de débattre de l'actualité, les avis ne peuvent que diverger. Quand il s'agit de rêver ou de faire rêver, à chacun sa prose et son monde rêvé.

Et pour clore sur le "chapitre con-patriotes" qui a soulevé tant d'indignations de la part de la meute, je dois admettre une chose: je crois que j'ai fini par développer une certaine forme de racisme, mais pas tout à fait. Je m'explique: par exemple, dans le cadre de mon travail, autant quand il s'agit d'un vieux retraité kabyle, ou de Guelma qui arrive à peine à aligner quelques mots en français, j'accoure tout de suite à son aide etc, autant, dès qu'il s'agit de titis algérois avec 3 cheveux sous une tonne de gel, ou d'une étudiante "enfoulardée" avec un jean qui peine à contenir son postérieur... j'ai du mal. Suis-je malade monsieur Farès? Est-ce grave? Va-t-on m'amputer de quelque chose? Et monsieur Benzatat, qu'en pense-t-il? Cela doit s'apparenter à une forme d'auto-flagellation, non? Et vous monsieur Madih, qu'en pensez-vous? Dois-je d'abord assassiner l'image du père représentée par le pseudo de Charles Baudelaire pour enfin me délivrer de mes démons?

Vous aurez compris que ce ne sont pas de vraies interrogations, mais plutôt une façon de rappeler que je suis lecteur, comme vous, commentateur, comme vous, mais en aucun cas "votre patient". Donc, "ma thévgham lahna, v'ghigh'ts, ma thévgham échwal aqli yidhwéne"... à bon entendeur

Quimeth dhi lahna!

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Aziz FARES

Non Charles vous n'êtes pas malade, juste arrogant. Mais si cela vous convient, continuez; ça vous a réussi dans votre préfecture de province française.

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Vous persistez toujours à vous entêter. Vous avez des difficultés à passer à autre chose de plus utile. Vous déterrez plusieurs fois le même cadavre pour les besoins d'une autopsie inutile. Vous connaissez Baudelaire? Je ne veux pas croire à une obsession. Mon pseudo que vous n'avez pas pu percé, vous obsède-t-il à ce point? Croyez-vous qu'en l'identifiant, vous arriverez à sonder ma personnalité? Je ne veux pas croire au portrait psychologique que l'on vous a dédié sur ce site, mais là je commence sérieusement à me poser des questions sur votre cas!

Personnellement, je ne vous ai jamais demandé de me jeter des fleurs. Je ne vois vraiment pas pourquoi vous ruminez toujours la même chose que je n'ai jamais demandé. Pour une énième fois, je vous demande juste d'éviter de rabaisser quand vous critiquez les propos des intervenants. Vous avez tous les droits de ne pas être d'accord. Et vous savez très bien que la lumière ne peut jaillir que de la contradiction. Mais une contradiction respectueuse de la dignité de chacun. Commencez par apprendre à ne pas les traiter de "cons". D'autant que vous me semblez disposer d'une intelligence et d'une culture suffisantes pour le faire. Je commence sincèrement à croire que toute discussion est impossible avec vous!

Si votre commentaire à venir contient la même obsession, je ne vous répondrai pas.

Très cordialement et sans rancune aucune.

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Quelqun EncoreQuelqun

@ Aziz Fares and Co

"Charles.... vous jetez l'éponge?... vous nous abandonnez.... mais j'espère que vous daignerez... nous revenir... sous un autre pseudonyme, et qui sait... sous votre véritable (?) identité (?) d'instit.. à moins que vos obligations de fonctionnaire de la république vous imposent un droit de réserve... Qu'est ce qui vous a fait mal, Charles? Que vous ayez été mis en face de la réalité..... vous qui pensiez détenir la Vérité? Vous allez nous quittez et je vais vous regretter car j'ai découvert que sous une morgue de façade, se cachait un individu fragile (psy à deux sous? direz vous... Il se trouve que c'est aussi mon métier. En disant... " j’aime titiller là où ça gratte", vous démontrez, était ce nécessaire, un trait de votre personnalité que vous tentez de dissimuler de façon bien maladroite. Voulez vous que j'aille plus loin? Non, j'arrête car ça risque de vous faire mal. Allez, répondez moi, Charles, le Téméraire... Souhaitez vous mourir misérable? "Continuez donc à vous mentir"... nous dites vous. Que faites vous, vous qui usurpez le nom de Charles Baudelaire? "

Vous rendez-vous compte monsieur Fares? Vous venez, à l'image de monsieur Benzatat, d'établir mon bilan psychologique, mon profil en un tour de... Vos tournures grammaticales sont dignes d'une joute verbale que l'on trouve généralement dans des "bulles de BD". Un "style" assez "infantilisant", et que dire de votre "... votre véritable identité d'instit'.. " !! Et, je suis le condescendant dans mes interventions! Nighak, comme dirait quelqu'un, "le ridicule a atteint son paroxysme", mais comme il ne tue pas...

Le pseudonyme de "Charles Baudelaire" qui vous fait tant "jaser", n'est qu'un emprunt, ou une création (c'est le propre d'un pseudo) ... mais d'après le psy que vous êtes, il s'agit là d'une "usurpation d'identité" pas moins! J'aurais emprunté le pseudo de "Abou Lahab", cela aurait renvoyé à mes pulsions violentes et dominatrices d'après vous monsieur Fares le psy?

Soyons un peu sérieux s'il vous plait, instit, Baudelaire, Chaavane ou Abou Lahab, j'ose espérer que vous finirez (avec d'autres) par vous intéresser à autre chose qu'essayer de régler vos comptes avec des ennemis imaginaires.

Je ne fais-heureusement- pas la pluie et le beau temps, je ne suis que ce que je peux être; c'est à dire tout bêtement moi-même.

Quant à rentrer dans votre moule pré-conçu d'unanimisme mou et d'auto-congratulation ou votre monde "rêvé" où "tout le monde il est beau, tout le monde il est joli", vos tentations resteront vaines les amis. Bien au contraire, plus vous sombrez dans cet unanimisme, plus vous vous érigez en "bureau de la vertu et de la censure", eh bien plus vous trouverez du répondant de ce côté-ci; vous savez, "adrar" (la montagne), ça vous forge !

Concernant vos "luttes et combats" respectifs (messieurs Fares, Madih... et d'autres), j'aimerais bien que l'un de vous nous narre (ne serait-ce qu'une seule fois) l'épisode d'un corps-à-corps violent avec les sbires de Madani du temps où le simple fait d'être journaliste, kabyle, francophone, ou même "beau" était Haram et passible d'exactions.

Le verbiage doit finir par provoquer des hauts-le-coeurs normalement.... sauf chez ce qui s'autoproclame "la crème" de ce qu'a enfanté l'Algérie ou la pensée algérienne.

Les intellectuels adeptes du "copier-coller" s'érigent aujourd'hui en donneurs de leçons ya Rabb!

Prouvez au monde que vous valez vraiment vos déclarations d'intention! Faites le 10e de ce qu'ont fait les Tunisiens ou les Egyptiens! Rien, walou, oulach... de la prose, de la prose et "Miroir, ô mon beau miroir, qui est la plus belle?". Si cela ne tenait qu'à moi, je vous décernerai toutes les médailles que vous souhaitez, toutes les reconnaissances dont vous rêvez, pour peu que cela vous réoriente vers l'essentiel et vous dispense de vos lectures "entre et derrière" les lignes. Contentez-vous de lire les lignes, et surtout, n'essayez pas d'en faire un alibi pour étaler ensuite votre savoir, votre légitimité, votre algérianité, votre démocratie, votre.... vos attributs.

Autrement, j'ai une solution radicale pour tout Algérien qui se respecte: avez-vous pensé aux femmes? Car contrairement à la légende, concernant les Algériens justement, leur opium n'est pas la religion ou l'argent, mais les femmes ! J'ai bien dit les femmes et non la Femme.

Cela vous occupera certainement, et nous dispensera de vos commentaires, et contribuera par-là même à redonner du peps à vos égos mis à rude épreuve apparemment.

Avant de clore, je tiens, mais vraiment en toute sincérité (non feinte) à remercier les personnes qui se chargent de la modération sur cet espace car elles ont fait montre d'une impartialité totale qui tranche avec l'unanimisme ambiant et inquisiteur!

Quimeth dhi lahna!

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Aziz FARES

Tiens vous revenez Charles! Je n'en reviens pas! Êtes vous accro? Vous ne pouvez plus vous passer de moi? Si vous saviez Charles ce que peut révéler un pseudo. !!! Et le votre est vraiment éloquent. Ceci étant dit, je ne pense pas avoir à vous faire part de mes faits d'armes.

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@ Charles Baudelaire

"Concernant vos "luttes et combats" respectifs (messieurs Fares, Madih... et d'autres), j'aimerais bien que l'un de vous nous narre (ne serait-ce qu'une seule fois) l'épisode d'un corps-à-corps violent avec les sbires de Madani du temps où le simple fait d'être journaliste, kabyle, francophone, ou même "beau" était Haram et passible d'exactions. " Vous parlez comme si nous sommes vos voisins du quartier alors que vous ne savez strictement rien de nos vies. Vous voulez une petite narration? Alors la voici: Je ne vous donnerai ni le nom du bataillon ni le lieu de son implantation exacte. Mais, j’étais, de 93 à 95, comme élément (S/L) du contingent, dans le feu de l’action militaire et en plein dans les fiefs islamistes des campagnes et montagnes de Blida et Médéa que l’on bouclait et ratissait avec des moyens militaires des plus encombrants commandés par une bureaucratie lourde à la soviétique des plus inexpérimentées et des plus impuissantes face à la mobilité et aux pièges tendus dans des reliefs vietnamisés par la guérilla islamiste.

Il m’est arrivé, assez souvent, de ramasser les restes de compagnons méconnaissables, et avec lesquels je disputai une partie de domino ou de belote la veille du ratissage, déchiquetés par des bombes artisanales le lendemain ou happés par les tirs de snipers impossibles à débusquer. Et à chaque fois la même question: pourquoi eux et pas moi? Que dire encore de ses corps sans têtes d’inconnus que l’on découvrait jonchés à même les chemins menant vers des collines oubliées et prises en otage par les hordes sauvages! A peine débarqué, des enfants innocents manipulés, d ’autres forcés, nous accueillaient par des jets de pierres et des appels à la mort des « Taghout »!

Je ne vous parle pas de ces femmes enceintes éventrées vivantes, les fœtus arrachés et jetés violemment contre des murs. Et ces bébés passés aux fours devant leur parents ligotés en attendant qu’ils ne soient, eux aussi, passés aux trancheurs des Imeshaf (égorgeurs) comme disait Matoub! Je dois préciser, toute fois, qu’il est très important d’avoir toujours à l’esprit et de ne pas oublier que toutes les victimes ainsi que leurs bourreaux se réclament de la même religion. Est-il, pour autant, intellectuellement concevable et humainement acceptable de jeter le bébé avec l’eau du bain sous prétexte de tous musulmans? Les protagonistes du conflit, aussi bien les assassins que leurs victimes, se réclament de deux conceptions radicalement différentes d’une même religion.

Les plus terribles des suffocations qui vous plient de douleur, qui vous courbent de remords, et les plus sincères des larmes qu’un homme puisse verser dans sa vie continuent aussi face à une mère, également musulmane, meurtrie et à qui l’on remet dans une boite en chêne hermétiquement fermé, par ordre de mise en route et d’accompagnement militaire, la dépouille d’un fils et ami que seul l’ADN peut identifier!

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