Yaha Abdelhafidh signera samedi le 1er tome de ses Mémoires au Salon du livre de Paris à 13h
La 32ème édition du Salon du Livre de Paris se déroulera du vendredi 16 au lundi 19 mars 2012 à la Porte de Versailles – Pavillon 1 (Boulevard Victor 75015).
Yaha Abdelhafidh y signera avec Hamid Arab qui a recueilli son témoignage le premier tome de ses mémoires Ma guerre d'Algérie, au coeur des maquis de la Kabylie (1954- 1962) au Stand de Riveneuve éditions -Stand G95.
La visite du salon est gratuite pour les moins de 18 ans. Par ailleurs, pour connaître les auteurs en dédicace, cliquez ICI et pour toutes autres informations, consultez le site du salon du livre de Paris.
Samedi 17 mars à 13h au Stand de Riveneuve Editions - Stand G 95.
La quatrième de couverture du livre de Yaha Abdehafidh
La vie de Yaha Abdelhafidh est un combat. Un combat pour l’Algérie. Pour elle, il a pris deux fois le maquis et vécu vingt-quatre années d’exil. Au soir d’une existence toute dévouée à la révolution démocratique et sociale, l’ancien dirigeant du Front des forces socialistes (FFS) se remémore, avec le concours du journaliste Hamid Arab et à la façon des hérauts antiques, la geste de la guerre d’Indépendance pleine de batailles, de bruits et de fureur en convoquant la liste des héros tombés, anonymes ou connus, que l’historiographie officielle a pris soin de gommer. Car c’est là toute la thèse de Yaha Abdelhafidh : la joie de l’Indépendance a été de courte durée et la révolution a très vite été confisquée. Pour Yaha Abdelhafidh, la seule élection véritablement démocratique que l’Algérie aura connue est le référendum de 1962 approuvant les accords d’Evian et la fin de la guerre avec la France.
Dans ce premier livre – un second volume suivra – l’auteur revient sur son premier maquis : son enfance dans les rudes montagnes de Kabylie, sa formation militante très tôt indépendantiste et ses combats contre l’armée française dans la wilaya III. Il décrit aussi les querelles internes qui minent le Gouvernement provisoire de la République algérienne jusqu’à la conférence de Tripoli de mai-juin 1962 où le clan d’Ahmed Ben Bella et du colonel Houari Boumediene – le FLN extérieur – évince la résistance intérieure pour imposer un pouvoir sans partage à la tête du nouveau pays. Un témoignage d’un acteur de premier plan. Un document de première main.
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