Le CLA dénonce la fuite en avant du ministre de l'Education
Le conseil des lycées d’Algérie communique.
Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dénonce la continuelle fuite en avant du ministère de l’Éducation dans ses prises de décisions sans faire appel aux vrais concernés, suite aux intempéries qui ont vu plus de 16 wilayas sans cours depuis plus de 15 jours. Ce retard dans le programme ne peut être rattrapé sans bourrages et on ne peut pas sacrifier les vacances des élèves qui est un droit pour rattraper ces leçons et ce n’est pas aux syndicats de décider le côté pédagogique d’enseignement et du déroulement des examens. Les intempéries font partie des catastrophes naturelles et dans tous les pays du monde lorsque cela arrive, il est organisé des sessions extraordinaires pour ces régions sans toucher à la valeur des examens car maintenant ces élèves vont parler du seuil des programmes. Alors de quel bac veut parler le ministère et pour faire aboutir ses décisions il doit avoir l’appui des syndicats. La valeur des examens a été sacrifiée par le ministère car toutes les décisions prises jusqu’à ce jour ont été improvisées sans aucune étude pédagogique.
Le CLA rappelle son point de vue sur le déroulement et la méthode d’examinassions du Bac pour lui remettre sa crédibilité internationale. Le CLA demande qu’il est temps de donne des sujets de valeurs sans permettre à l’élève de faire un choix entre les sujets ce qui est anti pédagogique ,ni de gonfler les barèmes pour avoir un meilleurs taux de réussite et de prévoir une deuxième session du bac. Il est temps de faire le bilan de la reforme car cette fuite en avant n’arrange personnes encore moins les générations avenirs.
En ce qui concerne le statut particulier, le CLA voit encore les injustices dans la méthode de promotion par rapport aux autres secteurs de la Fonction publique. Plus de 95% d’enseignants partiront à la retraite sans pouvoir atteint l’échelle 17, le CLA avait proposé au ministère deux méthodes de promotion, l’une horizontale et l’autre vertical. Cette dernière permetterait à l’enseignant du secondaire en début de carrière d’être à la 13 puis de passer d’échelle en échelle tous les 5 ans sans examens et ainsi après 25 ans le professeur sera à la 17 sans être administrateur. Le volume horaire doit diminuer de 2h chaque fois que celui-ci passe une échelle et ainsi en fin de carrière l’enseignant aura 10 h de travail par semaine. Nous avons demandé comme dispositions particulières de placer tous les enseignants à la 14 et ceux qui ont 15 ans d’ancienneté à la 15 à partir de 2008 et intégrer les Ptlt comme Pes sans conditions pour qu’ils puissent jouir des même avantages des Pes. Toutes ces propositions n’ont pas été appliquées et le ministère continue sa fuite en avant en continuant de gagner du temps alors que les examens approchent. Le CLA lance un appel aux syndicats pour se réunir ensemble pour établir une plate-forme commune pour une revendication commune qu’est le statut particulier pour la présenter au ministère sans aucune discussion et avec un dernier délai d’application.
Le porte-parole du Cla, Hakem Bachir
Commentaires (2) | Réagir ?
MERCI
Dites moi qui il fréquente je vous dirai qui il est ! Marche ou crève. Telle est la devise de nos gouvernants. Nous nous avons marché, mais pas marchandé. Vous, vous allez crever. Si, si!
Dans tous les cas de figure " ne sera sauvé que celui qui a la vie longue ". Vérité de la palisse ?
C'est le moment crépusculaire j'admire assis devant l'inique, peut-être le dernier quart d'heur, du Président de la République. (Victor Hue pas Hugo)