Une révolution : les syndicats libres ont enterré l'UGTA
Mais qui est cette coordination ? Créée il y a juste quelques mois, elle regroupe plusieurs syndicats autonomes ( CLA, SNPSP, SNPSSP, SNPDSM, SNVFAP, Snaps, Satef, SNTE, Unpef, Snapap, Cnes, Snapest, Snapsy etc) et s’oppose aux propositions salariales du gouvernement ne répondent aucunement aux attentes des fonctionnaires algériens. Hier, ce 15 janvier 2008, les syndicats libres ont, au-delà de la grève réussie, surtout brisé l’ordre établi : plus jamais la revendication syndicale n’obéira aux critères du pouvoir. Le syndicat du régime, l’UGTA était totalement absent hier. Ecrasé. Enterré. Désavoué aussi : la Centrale syndicale de Sidi Said n’est plus écoutée par personne. Le secrétaire général de l’UGTA Sidi Said était chargé de « réguler » le mécontentement social pour le compte du pouvoir. Il a pour cela décidé de deux initiatives qui avaient pour objectif de stériliser la colère des travailleurs : le fameux « pacte économique et social » signé avec le gouvernement et la «trêve» décidée à l’occasion de l’hospitalisation de Abdelaziz Bouteflika et qui n’a jamais été levée…
Hier, les travailleurs lui ont signifié qu’il radotait et que les temps avaient changé.
Le Matin
Commentaires (18) | Réagir ?
Actuellement, les organes centraux sont illégitimes et ce, depuis fort longtemps; sidou said et sa bande sont pour le nouveau KAID, ce qu'étais le Bachagha Boualem, à Madame la France; cet ensemble ne représente que leur propre personne.
ne cherche pas loin BOUGANDOURA en algerie tu as LAICHE OUA LESSHA quand au gateau c est tout le pays la cerise c est le fruit des moulouks on n en manque pas