Mokdad Sifi, devrons-nous croire que vous avez raison ?
Beaucoup de messages ont été envoyés suite à l'article que nous avons repris d'Algérie news sur Mokdad Sifi et ses déclarations. Ici l'un des messages.
Aziz Farès. Mokdad Sifi est certainement un brave homme... qui défonce des portes ouvertes. Ainsi, je cite:" malheureusement, rien ne se fait dans la bonne direction", ou encore : "Zéroual a été forcé de démissionner parce qu'il voulait la rupture"....On sait tout cela Monsieur l'ex-chef de gouvernement. Questions: la solution (aux problèmes de l'Algérie) est-elle dans la rupture? Avec quoi faut-il rompre? Mettre à plat" le système"? qui se cache et réapparait comme le monstre du loch Ness? Faut-il qu'un Eliott Ness et ses incorruptibles prennent en charge notre destin ? Faut-il être, comme pour beaucoup d'ex, quitter les hautes fonctions pour retrouver la vue ? Devons-nous croire que vous avez raison aujourd'hui ? Osez vous (osiez vous) vous promener dans les rues, faire votre marché comme un simple citoyen qui court depuis 1/2 siècle après les produits de première nécessité ? Pénuries, violence, incohérences, corruption, voilà le bilan de tous les gouvernements qui se sont succédé. Une impasse, dites-vous, Monsieur Sifi. Bravo. Mais pas besoin d'avoir dirigé un pays pour dire à un âne le chemin qu'il doit emprunter. Il le sait, instinctivement.
Alex. C'est maintenant qu'il se réveille celui là ?
Khelaf Hellal. Le système est son propre fossoyeur, il végéte et survit au pouvoir par la force de la manipulation, la ruse et l'imposture mais il ne construit rien de solide car il est bâti sur du vent et du sable. Il se croit super- puissant avec ce que les autres fabriquent et produisent pour lui comme un assisté impotent mais riche, il lui arrive de ramener par la main ses propres soutiens colonialistes qui lui apportent ce dont il a besoin. Il attire ainsi doucement une nouvelle forme de colonialisme qui trouve cette fois des alliés surs et disponibles localement qui lui permettent de s'installer sans coup férir.
Commentaires (3) | Réagir ?
Il y de ses fautes que Dieu ne pardonne jamais.... même leurs auteurs, contrits font leur mea culpa public.
Je crois que MM. Sffi, Ghozali et tant d'autres qui se sont succédés au pouvoir devaient réagir de la sorte depuis trés longtemps lorsqu'ils avaient "réalisé", comme il le declare, que leur action pour le bien du pays était bloquée et sabotée par le X que même déchus, exilés, vieux, malades et exclus du circuit national et historique, ils persistent à proteger à ménager et à taire les noms.
Revenir sur la scene du crime comme les condors sentant les reliefs du repas de l'hyene, ces ex caciques du régime dictateur, devaient ressentir la honte pour avoir accepter des charges qu'ils savaient ne peut honorer, pour avoir été les complices d'un gang militaire mafieux. Ils doivent avoir plus de honte pour avoir, maintenant..... alors que les premisses du printemps arabe deviennent de plus en plus précis, essayé de se donner une virginité, une innocence ou un quitus.... en cas où.....
Hocine, je me permettrai de reprendre à mon compte cette belle expression (est elle de vous?), pleine de sens: "le courant des invisibles".... j'écrivais sur facebook: La formation est une chose. Il y a l'école de la rue, de la vie et l'école tout court. Apprendre, découvrir, chercher, écouter, comparer, contredire, critiquer, s'ouvrir aux autres, accepter, partager et aimer son pays. Nous avons eu des universitaires (douctours) qui n'ont jamais su rien faire d'autre que s'en mettre plein les poches. Je connaissais un vieux monsieur qui n'avait jamais été à l'école mais était d'une clairvoyance exceptionnelle et qui parlait toujours avec sagesse. La jeunesse n'est pas un critère de savoir faire et la vieillesse peut apporter son expérience. Réfléchissons un instant... et j'ajouterai, Aux USA, tout le monde peut devenir président. Mais il y a des conditions... En Algérie, il y a UNE condition...