Renault intéressé par l'usine, toujours en projet, en Algérie
Lors de l'inauguration de l'usine Renault jeudi à Tanger, Carlos Ghosn, PDG du constructeur Renault a évoqué le projet de construction d'une usine en Algérie.
Renault est toujours intéressé par un projet d'usine en Algérie, sur lequel les discussions continuent, a déclaré jeudi le PDG du constructeur automobile Carlos Ghosn. Le groupe a inauguré jeudi une nouvelle usine au Maroc voisin. Le site de Tanger produira un monospace et un petit utilitaire sous la marque low cost Dacia.
Interrogé au cours d'une conférence de presse sur les implications de l'ouverture de l'usine de Tanger pour le projet algérien, Carlos Ghosn a répondu qu'il restait "extrêmement intéressé".
"Je ne fais pas de secret que nous sommes en discussions avec les autorités algériennes sur un projet d'usine en Algérie. Les discussions sont en cours (...) mais pour l'instant, c'est un projet, insiste encore le patron de Renault. Il n'y a pas de décision, pas d'aboutissement", a-t-il dit.
"Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine", lance sur un ton sûr le patron de Renault. Une manière de lancer une bandrille sur Volkswagen qui a évoqué la construction d'une usine en Algérie. "Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault", a-t-il ajouté. Pourquoi le PDG du constructeur français met-il le conditionnel dans sa réponse ? Doute-t-il de la volonté des autorités algériennes de monter une usine ? Aussi succinctes, les déclarations à Tanger du patron de Renault laissent planer quelques doutes sur la réalité de l'avancement des négociations entre l'Algérie et la France dans ce dossier, médiatique et par ailleurs complexe. Elles remettent en cause les déclarations rassurantes de Benmeradi, ministre de l'industrie et Jean-Pierre Raffarin.
Un deuxième larron
Début janvier, le ministre algérien de l'Industrie avait déclaré avoir des discussions avec Volkswagen en vue d'une possible implantation. "Volkswagen propose de considérer l'Algérie comme son point d'appui pour le marché africain", avait-il dit. La perspective du lancement d'un tel point d'appui ne laisse pas indifférent Renault qui se verrait, si celui-ci advenait perdre l'un des plus gros marché automobile d'Afrique du Nord. Cependant, le projet est au stade de déclaration d'intention. Déjà en 2010, on évoquait le projet du constructeur allemand, mais là encore rien de concret.
Commentaires (6) | Réagir ?
J'ai envie de relire mon commentaire que j'ai posté l'année passée sur cette affaire de Renault Bellara ou Baqraja, mais je n'arrive pas à le retrouver, je me suis même fait insulter, merci le matin de nous mettre le lien si c'est possible. Je connais la naiveté kabyle, mais là à parler de la naivété Algérienne, ma foi, mais je pense que non, les Algériens ne sont dupes à ce point de croire à la Résurrection de jésus en conduisant une Renault. On est pas des lapins, ou canard avec une étiquette "bon pour la chasse".
Si au moins si c'est un projet futuriste, disons on va fabriquer une Bellara Made in Algeria, comme son ainée la Fatia qu'on voit actuellement les Algériens circulaient avec, oh mince excusez moi, je rêve!
En israêl, un pays détestait par tous les pays arabes sauf le Qatar et l'Arabie Saoudite evidement, la mosquée capitaliste oblige, et les banques islamiques, d'ici 2030 tous les véhicules juifs seront électrique, ou hybride, avec un toit solaire, double batterie rechargeable via le panneu solaire et une petit wind alternator, et toutes les pompes à essence vont devenir des pompes électriques, voila la gestion de projet, voir plus loin pour joindre l'utile à l'agréable ou plutôt joindre Bellara à Renault.
On doit réagir avant que ça soit trop tard sinon on sera insultés par les tombes et les âmes de nos valeureux martyrs tombés sous les balles, qui a déja reçu une balle, personne il n ya que les morts qui savent de quoi est faite la mort par balle Oh combien est difficile de gémir!
entre temps nous sommes derriéres nos écrans pour fuir un peu nos responsabilités et dénoncer avec quelques commentaires, va t'on changer les choses avec nos commentaires; je m'en doutais mais ça vaut la peine juste pour tenir le coup d'ici là et nous pourrons dire qu'on a essayer mais ils sont plus fort que nous !!
El Ghosto l'a ouvertement déclaré: "Pas question qu'une autre usine autre française s'installe en Algérie". Maintenant, nous avons la preuve que c'est l'Elysée qui commande même à distance. L'indépendance de 1962 arrachée par les vrais patriotes est devenue un leurre. Heureux les martyrs qui n'ont rien vu....