Le wali d’Illizi kidnappé est libéré par d'ex-rebelles libyens
Bonne nouvelle, Mohamed Laid Khelfi, wali d'Illizi, a été libéré grâce à l'intervention des Libyens.
A peine 24 heures après son enlèvement par un groupe armé, qui l'avaient emmené sur le territoire libyen, le wali d'Illizi a retrouvé la liberé. "Les autorités libyennes ont libéré mardi en territoire libyen le wali (préfet) d'Illizi, qui sera remis de façon imminente aux autorités algériennes", indique APS, qui cite une source "source proche du ministère de l'Intérieur", mais ne donne pas d'autre précision sur les circonstances de cette libération.
Mohamed Laid Khelfi, qui a pu joindre sa famille par téléphone, devait être remis aux autorités algériennes au poste frontalier de Debdeb (sud-est de l'Algérie). Il avait enlevé lundi dans la région de Timeroualine (80 km de Debdeb) par "trois jeunes algériens armés et identifiés", avait annoncé le ministère de l'Intérieur et des Collectivités, sans donner d'autre précision sur l'identité ou les motivations des ravisseurs. Le ministère était resté vague et extrêmement prudent, indiquant que l'enlèvement du préfet lundi à 16h s'était produit au retour d'un déplacement à Debdeb où il était en mission d'inspection et de travail.
Selon des détails fournis à l'AFP par le sénateur d'Illizi, Ibrahim Houma, "M. Khelfi était parti calmer une manifestation de jeunes dans la ville de Debdeb", frontalière avec la Libye. Un responsable de la région, qui a requis l'anonymat, a confirmé cette manifestation motivée, selon lui, par "la condamnation d'habitants de la région, dont des membres de la famille d'Abou Zeid, lors d'un récent procès". Abdelhamid Abou Zeid, l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), a été condamné par contumace à la perpétuité le 2 janvier à Alger pour "constitution d'un groupe terroriste international" impliqué dans le rapt d'une trentaine d'Occidentaux en 2003. Cinq membres de sa famille ont également été condamnés à 10 ans de prison chacun pour constitution de groupe armé international. S'il est difficile à démêler l'écheveau de cette affaire, vite résolue, il reste que c'est la première fois depuis la chute de Mouammar Kadhafi que les nouvelles autorités libyennes coopèrent avec les services de sécurité algériens dans une affaire de lutte contre le terrorisme.
Avec AFP
Commentaires (5) | Réagir ?
Ce film surpassera le Titanic par ses Oscars.
Rabah Benali
Bonsoir
Mais on croyait qu’un wali était la tête pensante d’une région et que sa noble mission était de veiller au bon fonctionnement et au développement de sa wilaya. Tout le monde croyait que sa fonction première était de servir le peuple et de le guider vers le bien être, la paix et la prospérité. Apparemment dans l’Algérie de Si Abdeka, le wali est plutôt bonimenteur de foire, marchand de rêves ou harangueur de foules. Dans ce cas présent, le wali d'illizi a été guidnapé alors qu'il était en mission, je cite : «calmer une manifestation de jeunes».
Si au lieu de calmer les jeunes, à qui certainement il doit de nouveau encore mentir et promettre des merveilles, le wali était élu et faisait son travail de commis de l'Etat, on ne serait certainement pas arrivé à une telle situation. Si le wali, comme les autres gestionnaires politiques de l’Etat, n’évoluaient pas dans un système des plus corrompu de la planéte, les jeunes seraient plutôt soit à l’université, à l’usine ou dans les champs. Mais point dans la rue en train d'hurler leur désespoir et leur tragédie. Mais là, je pense que je suis en train de rêver et de marcher à côté de mes souliers. !! Excusez moi, j’ai oublié que dans l’Algérie de Si Abdeka, le wali, comme d’ailleurs tout politicard du système, n’est pas élus pour servir le peuple. Il est nommé ou désigné pour servir le système lui-même et se servir au passage soit même. Donc c’est tout à fait une autre histoire !!
Les arracheurs de dents qui ont fait le coup auraient mieux fait d’embarquer plutôt Si Abdeka et ses principaux sbires. L’action aurait été plus spectaculaire, la rençon plus consistante. Par ailleurs, au lieu d’être tout juste calmés, les jeunes s’auraient été remis à espérer à nouveau de jours meilleurs et de miracle.
Rabah Benali