"Nous avons saisi des explosifs qu'ils avaient achetés au marché noir", a déclaré à Reuters le chef du Conseil révolutionnaire de la capitale, Abdoullah Naker, qui est en train d'interroger les suspects.

Neuf suspects financés par un groupe d'hommes d'affaires. Selon ce chef de milice, les neuf suspects étaient financés par un groupe d'hommes d'affaires affiliés à l'ancien "Guide" libyen, tué en octobre après la chute de Syrte. Il les a également accusés de chercher à relancer l'ancien chaîne de télévision de l'ancien régime, Al Djamahiriya. Selon des médias, qui citent un communiqué de la régie nationale d'électricité, les neuf suspects envisageaient de déclencher une série d'explosions dans la capitale.

Le gouvernement provisoire libyen avait fixé un ultimatum aux milices pour qu'elles se retirent de Tripoli pour le 20 décembre 2011. La plupart des combattants sont partis et ont démantelé la semaine dernière leurs barrages. Naker a affirmé qu'un certain nombre de bandes armées étaient revenues samedi dans la capitale pour faire étalage de leur soutien aux partisans du "Guide" qui, d'après lui, courent toujours.

Reuters