Une délégation du parlement africain dans les territoires sahraouis occupés
Le Parlement africain envisage de dépêcher une délégation parlementaire dans les territoires occupés du Sahara occidental pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme dans ce territoire, a indiqué dimanche à Alger le vice-président du Parlement africain en charge des relations nternationales, M. Laroussi Hammi.
"Nous allons demander, encore une fois, (aux autorités marocaines) de permettre à une délégation parlementaire africaine de visiter les territoires occupés du Sahara occidental pour s’enquérir de la situation des droits humains", a déclaré à la presse M. Hammi à l’issue d’un entretien avec le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari.
Le Congrès américain a adopté mardi dernier une loi exigeant du département d’Etat de s’assurer du respect des droits de l’homme au Sahara occidental préalablement à toute aide financière militaire accordée au Maroc. Le Congrès conditionne l’aide financière militaire américaine par "le droit d’accès, sans entrave, au Sahara occidental aux organisations des droits de l’homme, aux journalistes et aux représentants des gouvernements étrangers".
M. Hammi a exprimé le soutien "indéfectible" du Parlement africain au peuple sahraoui qui lutte pour ses droits légitimes, demandant au royaume du Maroc "l’application des résolutions internationales" sur le conflit du Sahara occidental.
"Nous lançons un appel solennel à nos frères marocains pour revenir à la raison et se conformer au droit international concernant ce conflit", a-t-il dit, déplorant dans ce cadre les "atteintes quotidiennes aux droits de l’homme dans les villes sahraouies occupées".
Le vice-président du Parlement africain a appelé à l’application de toutes les résolutions internationales relatives à la question sahraouie, stipulant toutes le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination à travers un référendum libre et régulier.
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) est membre du Parlement africain, créé le 18 mars 2004.
APS
Commentaires (1) | Réagir ?
Décidément, la bêtise devra-t-elle rester éternellement africaine ?
Le Maroc n'étant pas membre de l'UA n'est pas légalement lié par tout ce qui s'y décide....... la sagesse du boabab impliquait que ce projet devait rester dans l'esprit serein de ce parlement désoeuvré qui s'emeut pour un dossier qui est devant une instance supérieure, alors qu'il devait se preoccuper plus de la Somalie sur le plan politique et nutritionnelle et sur l'avenir du plus peuplé des Etats africains : le Nigeria qui est menacé d'implosion par une guerre civile aussi vieille que la création, par la colonisation, de cet Etat!
Je crois que l'UA tient à rester un... spécialiste des dossiers vides...... par cela tout ce qui s'y discute, se décide n'est finalement que tam tam!tam tam!