L'UGTA : syndicat officiel du Pouvoir, l'éternel hors-la-loi !

L'instance suprême de l'UGTA (la Commission exécutive nationale-CEN) issue du 11e faux congrès national de renouvellement de mars 2008, ne s'est pas réunie depuis 44 mois, soit depuis son élection à ce jour !
Un hors-la-loi sans équivalent dans le monde syndical à travers le monde. Cette dérive est à inscrire au Guinness des records. En vrai, elle ne pouvait être que l’œuvre d’un syndicat nommé administrativement par un système, au service du pouvoir.
Incroyable mais pourtant vrai !!!
L'UGTA ne possède pas de règlement intérieur valide qui devait exister après le 11e congrès de renouvellement de la CEN, la loi lui interdit évidemment de continuer à fonctionner avec l'ancien règlement issu du 10e congrès (où est le contrôle de conformité légale du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, garant de l'application des lois de la République pour punir et réprimer les viols de loi commis par l'UGTA ?). La loi s'applique pourtant fermement aux syndicats autonomes et ce, depuis des années (…), une autre histoire de dictature syndicale au pays à développer plus tard.
Et dire que l'UGTA est le partenaire officiel du gouvernement pour les Tripartites ! Alors que les statuts et le règlement intérieur de l'organisation syndicale exigent que soit réunie la CEN une fois tout les six mois au minimum, et après tout renouvellement avant les six mois, pour faire valider par ladite CEN le nouveau règlement intérieur UGTA, afin de permettre au syndicat officiel du pouvoir de fonctionner au moins correctement.
>Mais pire, le secrétariat national de l'UGTA, communément appelé la direction nationale (composé de treize membres dont le SG) continue d'activer depuis mars 2008 en tant que CEN composée de plus de 200 membres (!?) en violant gravement et impunément, non seulement les textes de l'organisation, mais aussi ceux des organisations internationales du travail (OIT et BIT) dont elle fait partie, le tout avec la bénédiction des pouvoirs publics.
Sachant que la gestion financière de l'Organisation obéit à la loi (Plan comptable nNational). Donc, il n'est pas permis à la direction nationale de l'UGTA (secrétariat national de Sidhoum Saïd et ses douze acolytes), de faire valider seule les budgets d'investissement et d'exploitation de l'UGTA. Alors, pourquoi le ministre du Travail ne permet-il pas aux syndicats autonomes ce qu’il permet à l’UGTA ? Soit de gérer la représentativité syndicale comme le fait l'UGTA. Le deux poids et deux mesures pour un syndicat qui défend les intérêts du système contre ceux des travailleurs.
Une autre pertinente question qui taraude notre cervelle est la vivante : qui met en œuvre et qui suit la réalisation du programme d'action de l'UGTA ? Les textes disent que ce sont les neuf commissions nationales constituées pour les travaux de l'UGTA que doit dégager impérativement la CEN à sa première réunion, juste après la tenue du dernier congrès. Sachant qu'elle ne s'est pas réunie à ce jour, donc pour le moment, aucune commission statutaire valide n'existe à l'UGTA ! Quelle autre vile gravité qui ne semble indisposer aucune autorité !!!
L'UGTA et la presse écrite
Il est bon de rappeler qu'avant la tenue de la dernière tripartite, une rumeur de manœuvre de système s'est propagée a travers certains titre de la presse disant que la CEN de l'UGTA va se réunir pour faire valider les propositions UGTA envers les 8 points inscrits à l'ordre du jour de la dernière Tripartite. Ensuite, pas de réunion de la CEN ! Quelle manœuvre de système …!
Le pacte économique et social et l'UGTA
Au fait, pourquoi "le Pacte économique et social" le point crucial du gouvernement qui tenait à cœur au ministre si Tayeb Louh qui déclarait souvent à la presse nationale écrite et parlée que ledit pacte va être renouvelé, alors que ce point n'a pas été abordé par la tripartite ? Parce que tout bonnement, ledit pacte n'a jamais existé pour la loi, car validé en septembre 2006 avec une direction nationale UGTA dont le mandat statutaire est arrivé à terme en janvier 2006, soit un accord passé entre de complices partenaires en dehors de toute légalité nationale et internationale.
Mais enfin, l'UGTA fonctionne et continue de fonctionner en hors la loi, elle continuera de fonctionner toujours ainsi, impunément.
M. Lefhel, un indigné adhérent de l'UGTA
Commentaires (3) | Réagir ?
L'UGTA vivre dans les coulisses de cette maison close très spéciale, même pour quelques jours est une véritable décente à l'enfer en tant que non affiliée à ce dinosaure en décomposition avancée, je peux affirmer en toute honnêteté qu'elle est à la fois la peste et le choléra le Sida et la gangrène.
Pourquoi l'appeller l'ugta, c'est plutôt la Camorra.