L'Observatoire syrien des droits de l'Homme a affirmé que 33 civils avaient été tués, pour la plupart à Homs (centre), un haut lieu de la contestation, durant les journées de mardi et de mercredi.

Et cinq militaires ayant fait défection ont également été abattus mardi par les forces de sécurité, selon l'OSDH. Des victimes sont à déplorer dans diverses villes du pays, essentiellement à Homs (centre), Deraa (sud) et Idleb (nord-ouest), mais aussi à Deir Ezzor (est) et à Hama (centre), a précisé l'organisation. La répression du mouvement de contestation sans précédent contre le régime de Bachar al-Assad, qui secoue la Syrie depuis la mi-mars, a fait plus de 3500 morts, selon l'ONU.

La commission des droits de l'Homme de l'Assemblée générale des Nations unies a par ailleurs adopté mardi une résolution condamnant la répression sanglante des manifestations, les pays européens espérant que le Conseil de sécurité lui emboîtera le pas.

La résolution, adoptée à une large majorité de 122 votes pour, 13 contre et 41 abstentions, dont celles de la Russie et de la Chine, condamne les "exécutions arbitraires et l'usage excessif de la force" contre les manifestants qui réclament le départ du président Bachar Al-Assad.

AFP