"Belkhadem sera dégagé de la tête du FLN avant fin décembre"

Le Mouvement de redressement du Front de libération nationale ne lâche pas. "Nous sommes déterminés à aller vers le congrès, ordinaire ou extraordinaire, et ce, avant la fin de l’année", affirme Salah Goudjil, le coordinateur national du Mouvement.
C’était hier, au cours d’une rencontre avec la presse au siège des «redresseurs» à Draria, sur les hauteurs d’Alger. Cette rencontre intervient après une série d’assemblées générales tenues au niveau de l’ensemble des mouhafadha, selon les dirigeants du Mouvement. "Nous avons ici l’ensemble des procèsverbaux qui nous sont parvenus au sujet des AG du samedi 19 novembre dernier", affirme le porte-parole des redresseurs, Mohamed Séghir Kara. Salah Goudjil précisera que ces AG ont eu à soumettre à débat, au niveau de la base, les résolutions de la conférence des cadres tenue en octobre dernier. "Cette conférence des cadres est en soi une sorte de congrès». Toujours est-il, "il faut aller vers un congrès avant la fin de l’année", insistera Salah Goudjil. Ceci, au moment où Mohamed Séghir Kara se dit convaincu que "Belkhadem ne survivra pas à l’année 2011 à la tête du FLN, inch’Allah".
Pour expliquer une telle assurance, l’ancien ministre du Tourisme ajoutera aussitôt : "Je dis cela car nous avons travaillé et nous travaillons encore dans ce sens." Il affirme par ailleurs être en possession de plus de 3 000 signatures de militants réclamant le départ de Belkhadem. "Nous avons également les preuves obtenues grâce à un membre important de la commission des candidatures aux élections du comité central du 9e congrès attestant que Belkhadem avait soumis une liste de 78 membres à y figurer d’office. Cette personne est prête à parler au moment opportun." Reste la procédure à suivre pour la convocation de ce congrès «d’exception».
Statutairement, cela ne peut se faire de deux manières : "Par convocation du président du parti (Bouteflika, Ndlr), ou alors par les deux tiers des membres du comité central." L’une et l’autre de ces possibilités étant exclues, Kara et Goudjil évoquent l’autre possibilité, celle consistant à réunir les conditions nécessaires pour rendre incontournable cette convocation. A savoir accentuer la pression sur Belkhadem en le privant de la base du FLN avec constitution d’un dossier solide à présenter devant la justice et à soumettre au ministère de l’Intérieur. S’agissant de la justice, "ce sera l’ultime recours", affirmera Goudjil qui persiste en revanche sur la participation du Mouvement aux prochaines législatives.
Les redresseurs pourront-ils faire aboutir leur combat avant la fin de l’année, voire même après ? En l’état actuel des choses, rien ne permet de trancher dans un sens ou un autre. En tout cas, Salah Goudjil donne un autre rendez- vous à la presse pour la fin du mois de novembre.
Kamel Amarni
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2012 est l'année de péremption du système algérien, mis en place par les types du MALG. Ben Bella, Boumediene, Chadli, Ali Kafi, Bouteflika Belkhadem, Nahnah, Boudjerra, Ouyahia et tous les autres sont des éléments du système MALG. Les malguistes ont mis le pays en ruines, pour satisfaire les désirs de la France coloniale, et leurs amis chantres de l'Algérie française. Aucun élement du MALG ne pourra dire qu'il a été blessé dans un combat contre les forces coloniales françaises. Tous les Algériens qui ont servi ce système ont fait allégeance aux types du MALG. Les malguistes ont ruiné l'Algérie. Les DAF et les malguistes c'est du pareil au même, ils font partie du système. Le but des gens du MALG est d'empêcher les Algériens de se prendre en charge et batir un Etat à la mesure de l'espérance née de la déclaration du 1er novembre 1954. Les malguistes se sont armés jusqu'aux dents pour asservir les Algériens et ont pris le pouvoir.
FLN un sigle qui appartient à un autre temps, celui de la guerre de libération, les gens qui ont bâti sa gloire ont été trahis par ceux-là mêmes qui se posent en héritiers légitimes. La raison veut que ce parti soit rendu a l'histoire. Alors, quoi de meilleur qu'un mouton noir pour se redorer le blason. Ce Yéménite de Belkhadem, il n'a pas le type berbère, est un virus salvateur pour les gens du même parti qui le combattent (berbères inclus malheureusement). Le mettre dehors de la manière la plus spectaculaire possible et le but du jeu. Les gens diront que c'est lui et ses acolytes qui ont pourri ce parti, lui dehors tout redevient magiquement beau, et en route pour 50 ans encore.