Que fait le Centre national du livre de Khalida Toumi ?
Le Centre national du livre (CNL) à la tête duquel a été nommé, il y a une année, en novembre 2010, Hassan Bendif, ex-DG de la défunte maison d’édition étatique bradée ENAL, est en léthargie.
Il y a une année, la ministre de la Culture Khalida Toumi a nommé à la tête du Centre national du livre (CNL), Hassen Bendif, ex-DG de la défunte maison d’étion étatique Enal et cogérant de la libraire El Ghazali, bradée et transformée en magasin de chaussures. Jouissant de l’ex-siège de la Bibliothèque nationale, au coeur d'Alger, le CNL n’a, à ce jour, donné aucun signe d’activités si ce n’est des déclarations pieuses sur ses objectifs et ses missions .
Pour la ministre de la culture, le CNL "c’est le cœur battant de la politique nationale du livre". Et selon directeur "le CNL a pour mission d’encourager tous les modes d’expression littéraire et prendre toutes les mesures de nature à faciliter la diffusion des œuvres littéraires quelles que soient les formes qu’elles peuvent revêtir", faisant fi de la détérioration de la politique du livre : fermeture en série des librairies situées au cœur de la capitale, absence criarde de bibliothèques scolaires, disparition de prix littéraires....
Cette politique de l’aide au livre, si elle a permis à quelques "petits" éditeurs d’éviter de mettre la clé sous le paillasson, s’est traduite, depuis 2009, par des publications d’ouvrages tous genres confondus par le ministère de la Culture qui en a réceptionné les manuscrits, installé une commission de lecture sans grand rendement au vu des nombreuses coquilles et autres fautes de syntaxe allant jusqu’à tronquer les noms d’auteurs, et diffusé ces ouvrages à dix mille exemplaires, sans qu’aucune ligne éditoriale n’ait été définie à la base. A l’occasion des différents festivals, dont le plus fructueux en la matière, Tlemcen, capitale de la culture islamique, des ouvrages ont été édités dans la foulée avec le soutien du ministère de la Culture et restent stockés au niveau des librairies qui ont payé cash la livraison.
A cette politique festivalière de la "promotion du livre", se sont ajoutées les pressions qui ont pesé sur la délivrance de l’Isbn sur des ouvrages d’auteurs, comme Le Mnesonge de Dieu de Mohamed Benchicou ou Poutakine de Mehdi El-Djazaïri saisi des librairies. A en croire la déclaration de M. Hassan Bendif selon laquelle "le CNL a pour mission d’encourager tous les modes d’expression littéraire", ces auteurs aurait dû être encouragés et promus par le CNL, lui-même. A cette structure pour l’instant purement administrative s’est ajouté le projet d’un Conseil national des arts et de la Culture annoncé également en novembre 2010 en vue, selon Khalida Toumi, de recenser les artistes, leur établir une carte afin qu’ils bénéficient de la sécurité sociale. Mais en lieu et place de ce projet, ce sont les hommages qui se sont multipliés, rendus à des artistes malades dont l’aide apportée par le ministère de la culture passe par une mise en spectacle.
R.M
Commentaires (3) | Réagir ?
La CC (cultural connecton) gère les milliards de Tlemcen en ce moment.... L'agenda est saturé... Une ivrogne qui gère une année islamique!!!!!
Cette dame est d'une inculture si affligeante que l'on se demande si son mentor, l'esbrouffe et imposteur Bouteflika, ne l'a pas désignée au poste qu'elle occupe pour réduire définitivement à zéro et à néant, le peu d'activités culturelles qu'un autre indû président aussi imposture malgré lui pour ce qui le concerne, Chadli le benêt a laissé... !!!!
Aux derniéres nouvelles qui viennent du côté du "Club des Pins", refuge des parrains, des larbins, des familles et amis, telle la famille criminelle de Kadhafi, Khalida Messaoudi Toumi semble habitée par l'esprit de Mohamed Boukharouba dit Boumédiene, car elle ne gesticule en ne s'exprimant désormais que par des mots tels.. kararna, goulna... que l'ancien colonel autoproclamé président affectionnait... !!!
Mais si elle continue comme çà, c'est l'autre pasionaria du pouvoir, Louisa Hanoune qui se déniaise avec un passeport diplomatique comme Nezzar le perfide, en jurant ses grands dieux pas marxistes du tout, qu'elle est opposante au pouvoir, hélas pour elle et on sait comment qui ne sera pas contente et risque d'accuser cette dame à l"inculture abyssale faite ministre de plagiat.. Car la Louisa aussi aime bien dire comme au temps du colonel : karana, ... goulna.... !!
De Chadli à Khalida, où comment l'héritage de la culture Algérie algérienne a été saccagé.. !