Bouteflika est à Alger mais ne veut faire aucune déclaration
Le président Bouteflika qui s'est muré dans un mutisme depuis plusieurs jours et qui a annulé aujourd’hui un conseil des ministres prévu depuis quelques jours, est pourtant bien à Alger. Selon des sources médiatiques algéroises, il a signé ce dimanche 30 décembre en début d’après-midi , la loi de Finances 2008 lors d'une cérémonie à laquelle participaient les présidents du Conseil National, Abdelkader Bensalah, et de l'Assemblée Populaire Nationale, M. Ziari, le Premier Ministre Abdelaziz Belkhadem, et d'autres responsables gouvernementaux.
Les observateurs ont relevé que le président n’a fait aucune déclaration, prolongeant ainsi son silence qui dure depuis maintenant plusieurs semaines. D'où de multiples interrogations sur la signification de ce mutisme dans un climat pesant et aléatoire.
Quant aux nouveautés introduites au titre de cette loi de finances 2008, il est prévu plusieurs dispositions telles les bonifications entre autres, des taux d’intérêt des prêts accordés par les banques aux fonctionnaires pour l’acquisition d’un logement, la non cession des logements sociaux cédés à leurs occupants pendant une période qui ne saurait être inférieure à 10 ans sauf dans le cas du décès du propriétaire, l’exemption de la TVA des laits infantiles tant importés que fabriqués localement, la révision de l’IRG et le relèvement du seuil non imposable de 60.000 DA à 120.000 DA/an. Il est également question de faire obligation pour les importateurs de marchandises destinées à la revente en l’état, de se constituer en sociétés avec un capital social minimum et la prise en charge sur le budget de l’Etat de la dette des APC enregistrée notamment envers la Cnep-banque, lors de la réalisation des programmes de logements promotionnels dans les années 1980 et 1990.
Commentaires (3) | Réagir ?
tant mieux s'il m'oublie. un president qui meprise son peuple je n'oublie pas l'histoire de cette pauvre et naive dame qu'il a traité d'ogresse (goula) dans un de ses meeting et le lendemain les enfants de cette malheureuse furent chahutés par les enfants de leur quartier d'ouled le goula.
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