Du temps où l'Entv retransmettait le sacrifice du mouton !!!
Ce qui suit a eu lieu dans les années 1980, juste avant octobre 1988. Du temps de la splendeur du parti unique et de l'article 120.
Cette époque où Khaled Nezzar et la junte militaire avait placé à la tête de l'Algérie comme chef d'Etat Chadli, l'imposteur "malgré lui", comme le qualifiait ma grand-mère, montagnarde au bon sens des gens de bien de chez nous. Ceux-là que le virus panarabiste n'a pas muté en mutants orientaux, étrangers à notre Algérie millénaire, pourtant, aux racines millénaires amazigho-méditerranéennes, d'une noblesse humaine légendaire, qui ont nourrit toutes les cultures du bassin méditerranéen et dont l'apport à la civilisation occidentale est fondamental. Citons juste Saint Augustin qui dans ses confessions, revendiquait ses origines amazighes, en écrivant fièrement "... j'ignorais le latin au berceau..", son père et sa mére Mona (Monique) l'ont élevé, comme tous les parents amazigho-algérien, dans la langue naturelle maternelle, la langue amazighe.
En ce temps-là donc, L'Entv aux ordres du pouvoir comme elle continue à le faire avait envoyé un journaleux dans un quartier d'Alger pour filmer et commenter le rituel du sacrifice du mouton, en cet Aïd el kebir que nos sœurs et frères musulmans d'Algérie s'apprêtaient à fêter.
Ayant choisi une famille bien sous tout rapport cultuel, le père de famille, accompagné de son enfant d'à peine 8 ou 9 ans, habillé comme il se doit, suivant ce que ses parents croient de coutumes algériennes, en l'affublant d'un couvre-chef wahhabite et d'un kamis arabe en soie synthétique. Le caméraman se met en position pour commencer à filmer pendant que le père de famille étendait par terre la pauvre bête ligotée pour le sacrifice, un énorme couteau de boucherie en main. Il appela son enfant pour se mettre juste à son côté droit et trancha la gorge de la pauvre bête en récitant un verset religieux de circonstance. L'enfant assista malgré lui à ce rituel où le sang de la bête qui giclait, entacha les mains du sacrificateur de père qui regarda la caméra en souriant avec le devoir bien accompli.
Le journaliste de la télévision s'approcha de l'enfant et lui demanda benoîtement:
- Wech, khlass ed beht" (çà y est tu as fait le sacrifice)
L'enfant, tout intimidié répondit : "ih" (oui)
Le journaliste : "Saha âalik" (félicitation bonne fête)!!!
Quelques années après, l'Algérie sombra dans l'innommable d'une guerre civile durant laquelle des Algériens massacrèrent d'autres Algériens démunis et sans défense, en égorgeant bébés, enfant, femmes et hommes...
Elvaz
Commentaires (7) | Réagir ?
L'islam renferme l'individu dans une léthargie mentale le rendant esclave, l’empêchant de fléchisseur, pour cet individu, seul Dieu conçoit! A vous de méditer!
Ce qui est bizarre Monsieur ou Madame Elvaz c'est que vous rejetez d'un revers de la main ce que vous considérez comme une coutume barbare mais en même temps vous vous référez à Saint Augustin.
Mme, last but not least..., je vous réponds que St Augustin est cité juste parce que ce fils de l'Algérie actuelle, ou de Tamazgha (Afrique du nord) avait toujours revendiqué son africanité du nord. Le nom Afrique, dérive de l'appellation amazigh ou numide en général, et en particulier de "tafriqt", en kabyle qui signifie, Taferka «terre », « propriété terrienne ». Celui qui vit sur une terre est nommé Aferkiw, cela a donné africanus en latin, dont le territoire correspond à la province romaine d'Afrique. Celui qui a façonné la pensée de l’homme occidental moderne est un amazigho-kabylo-berbére notre aieul Saint Augustin ! Nous, nous le savons, beaucoup d’érudits le savent mais des falsificateurs de tout poil, arabo-musulmans, européens ignares, revanchards et complexés de voir la vérité en face, à savoir que la pensée civilisationnelle de l’Occident a eu comme précurseur un Africain du Nord, amazigho-kabylo-berbère (que l’on désignait de terme de numide) Saint Augustin, essaient, ici oulà, les uns et les autres donc, de le faire passer pour un romain d’afrique, alors que la vérité la pure vérité est écrite noir sur blanc dans son livre, -Les confessions - lorsqu’il revendiqua sa langue maternelle l’amazigho-kabylo-berbére (le numide) prélude. Dans ses Confessions Saint Augustin écrivait pourquoi il avait une aversion pour la langue grecque et fit en même temps allusion à sa langue maternelle…
Aversion pour la langue grecque
23. Pourquoi donc haïssais-je ainsi la langue grecque, pleine de ces fables ? Car Homère excelle à ourdir telles fictions. Doux menteur, il était toutefois amer à mon enfance. Je crois bien qu’il en est ainsi de Virgile pour les jeunes Grecs, contraints de l’apprendre avec autant de difficulté que j ‘apprenais leur poète. La difficulté d’apprendre cette langue étrangère assaisonnait de fiel la douce saveur des fables grecques. Pas un mot qui me fût connu ; et puis, des menaces terribles de châtiments pour me forcer d’apprendre. j'ignorais même le latin au berceau ; et cependant, par simple attention, sans crainte, ni tourment, je l’avais appris, dans les embrassements de mes nourrices, les joyeuses agaceries, les riantes caresses.
Ainsi je l’appris sans être pressé du poids menaçant de la peine, sollicité seulement par mon âme en travail de ses conceptions, et qui ne pouvait rien enfanter qu’à l’aide des paroles retenues, sans leçons, à les entendre de la bouche des autres, dont l’oreille recevait les premières confidences de mes impressions. Preuve qu’en cette étude une nécessité craintive est un précepteur moins puissant qu’une libre curiosité. Mais l’une contient les flottants caprices de l’autre,, grâce à vos lois, mon Dieu, vos lois qui depuis la férule de l’école jusqu’à l’épreuve du martyre, nous abreuvant d’amertumes salutaires, savent nous rappeler à vous, loin du charme empoisonneur qui nous avait retirés de vous.
IL se confessa donc en disant J’ignorais de même le latin au berceau, sa langue maternelle, celle de sa mére Sainte monique (prénom mouna en berbére) était tamazight (le berbére ou le numide). Le christianisme était chez nous, en afrique du nord, Tamazgha, terre amazigho-kabylobérbére, chez lui presque 4 siecles avant l’arrivée des envahisseurs mahométans. Vers l’année 390, dans une lettre à Augustin, Maximus de Madaure mettait tout son orgueil à célébrer les dieux romains dont les statues ornaient la place de sa cité (cf. supra, p. 194-195). En revanche, cet obscur rhéteur païen avait cru spirituel d’ironiser sur les noms « berberes » -odiosa nomina, en fait noms d’origine punique ou libyque- portés par des martyrs chrétiens numides (berbéres) de la province.
Dans sa réponse, le futur évêque d’Hippone, qui n’était pas encore prêtre, traduisait bien, en une réplique cinglante, ce sentiment de fierté ombrageuse, toujours vif au cœur de ses compatriotes et qui l’accompagna toute sa vie :
« En serais-tu donc arrivé jusqu’à oublier que tu es un Africain, écrivant à des Africains, et que l’un et l’autre nous habitons en Afrique ; » (Lettres, 17, 4) ». Sang amazigh (bérbére) ne sait mentir !mutants bérbéresaraboislamisés par l’islam, fossoyeurs de votre identité au profit de l’imposture maghreb arabe colonial, prenez y de la graine !
le peuple amazigh (bérbére ou numide ou kabyle) a donné à la chrétienneté trois illustres successeurs à saint Pierre, des papes tels Vctor Ier, Myltiade, et Gelase (saint Gelasius). La démocratie laïque est un modèle de gouvernance d’origine Kabyle qui a façonné tout l’Occident.
Si tout le monde connait l’impact des enseignements de Saint Augustin sur l’autonomie de la réflexion et la façonnement de l’Homme occidental et Tertullien qui a été à l’origine de la pensée protestante, le pape Saint Gelasius I (492-496) D’ORIGINE KABYLE- troisième pape d’origine Africaine- qui a été à l’origine de la séparation de l’Eglise de l’Etat est moins connus ou pas du tout connu. *
Selon Joseph Ratzinger (l’actuel Pape Benoit XVI), l’idée de la séparation et la distinction des pouvoirs entre l’Eglise et l’Etat a été pour la première fois formulée par le Pape Gelasius en 494 dans sa fameuse lettre à l’Empereur byzantin Anastasius dans laquelle il exprimait sa vision de l’Occident. Dans cette lettre, le Pape Kabyle Gelasius avait explicité que : « En politique les prêtres doivent se plier aux lois de l’Empereur, et en matière de religion l’Empereur doit écouter le prêtre. »**
La pensée laïque de Gelasius a été d’une importance vitale pour le développement ultérieur de l’Europe et a posé, une bonne fois pour toutes, les fondations morales de l’Occident où la promotion de l’idéal démocratique a été une continuation adaptée du model du pape Gelasius qui est vécue comme un devoir moral en parfaite harmonie avec la foi.
Je vous propose de lire ce livre, Joseph Ratzinger and Marcello Pera, Without Roots : The West, Relativism, Christianity, Islam, pour découvrir que les Etats-Unis n’auraient pas pu établir la première démocratie laïque du monde sans l’adaptation du model de gouvernance qui a été originellement recommandé par cet ancien Amazigh. Si Joseph Ratzinger (Pape Benoit XVI) a fait cette observation, je ne vois pas pourquoi le peuple Kabyle ne peut pas défendre l’héritage de ses ancêtres.
Merci Mr Elvez ! Mais j'ai bien peur que ça donne des cauchemars à certains !! L'histoire fait peur à beaucoup de monde !!